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Des habitants de
la cité Ferrad, située sur le plateau de Aïn El-Bey, ont contacté la rédaction
de notre journal pour «émettre des réserves quant à l'aménagement urbain
toujours en cours» de leur cité.
Plusieurs griefs sont avancés, concernant notamment «la réhabilitation du grand terrain vague qui se trouve face aux bâtiments, les deux voies d'accès à notre cité, ainsi que l'élimination des ralentisseurs placés depuis plusieurs années sur la rue principale». S'agissant du premier point, nos interlocuteurs disent «qu'ils s'attendaient à tout sauf à ce qui a été réalisé». Explication : «nous espérions voir davantage de verdure, d'arbres, de décoration florale, etc., plutôt que les banales édifications en béton. Pourtant, les deux cités des 1100 logements et de la Sonatiba, situées à côté de nous, ont pu s'affranchir de la grisaille du béton, les concepteurs de leur réaménagement ayant privilégié les espaces verts». Les résidents de la cité, édifiée par une entreprise italienne en 1980, soutiennent encore que «nous avions émis le vœu, lors d'une rencontre avec le maître d'œuvre, que les deux accès à notre cité fassent l'objet d'une mise à niveau radicale. Malheureusement, tout a été laissé en l'état, aucune extension des virages n'a été effectuée, aucune plaque de signalisation à l'horizon. Et tous les riverains sont donc réduits à rejoindre leur domicile à leurs seuls risques et périls, quand on sait qu'il y a une circulation routière dense sur la voie expresse qui mène à l'aéroport et à la ville nouvelle Ali Mendjeli.» A propos des ralentisseurs, ils disent ne pas comprendre pourquoi il a été procédé à leur enlèvement. «Nous estimons leur présence absolument nécessaire pour la sécurité de nos enfants qui se rendent à l'école. Depuis le goudronnage de la voie, les conducteurs qui prennent le détour de notre cité, évitant ainsi le grand carrefour de Zouaghi, n'hésitent pas à appuyer sur le champignon, au grand dam des piétons. La pose des dos-d'âne s'avère aussi capitale que primordiale, pour éviter que le pire n'arrive». Le ton du côté de la direction de wilaya de l'urbanisme, de la construction et de l'habitat (DUCH) reste «à la compréhension» par rapport à ces doléances. «Techniquement, rien n'empêche les services habilités de corriger certains dysfonctionnements. Nous sommes donc à l'écoute des riverains pour tout ce qui reste susceptible d'être réévalué. Pour ce faire, l'entrepreneur sera relancé». |
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