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A l'occasion de la journée de Youm El-Ilm,
coïncidant chaque année avec la date du 16 avril, une cérémonie devenue une
tradition, a été organisée ce jeudi par la Cour, le procureur général le juge
d'application des peines, les autorités civiles et militaires, des
représentants du mouvement associatif et le directeur de la maison de
rééducation et de réhabilitation de Chlef. La délégation a visité une
exposition de travaux manuels réalisés par les détenus des deux sexes (bateaux,
poterie, céramique, cadres, travaux de coiffure etc.) ainsi que d'autres
activités: pièces théâtrales, lecture de poèmes? avant de procéder à la
distribution de cadeaux de valeur pour les détenus qui se sont distingués dans
les activités culturelles, sportives et autres.
Dans le cadre de la préparation d'une meilleure insertion sociale, plusieurs mesures sont prises, parmi lesquelles, la formation professionnelle assurée pour 977 détenus dans 24 spécialités telles que l'apiculture, la couture, la coiffure, la soudure etc., des cours par correspondance pour le niveau moyen et secondaire pour 872 détenus dont 200 se présenteront à l'examen du BEF et 149 autres au baccalauréat, pour les sessions du mois de juin prochain pour l'examen du baccalauréat. Il est à signaler que la maison de rééducation et de réhabilitation de Chlef a occupé la deuxième place au niveau national après celle de Laghouat en juin 2008. Pour la session de juin 2009, elle a conservé la deuxième place après celle de Sidi Bel Abbès. Les responsables concernés ont été honorés par le ministre de la Justice lors de cérémonies organisées à la maison de rééducation et réhabilitation d'El-Harrach l'année passée où il était accompagné de trois autres ministres. Concernant l'université de la formation continue (UFC), celle-ci intéresse 64 détenus, ces derniers suivent des cours assurés par des professeurs de l'université Hassiba Benbouali, en vue de l'obtention du diplôme d'études approfondies (DEA) dans deux spécialités (droit des affaires et relations économiques internationales). A l'université Hassiba Benbouali, le détenu bénéficiant du régime de semi-liberté, l'année passée, inscrit en deuxième année licence en droit, a purgé sa peine, apprend-on, qui poursuit ses études. Cette année trois détenus bénéficient de ce régime: deux en première année de licence en droit et un en première année de licence en langue anglaise: ils jouissent d'une liberté totale entre 8 heures et 17 heures pour suivre les cours et travaux dirigés et rejoignent l'établissement en fin de journée. Les taux de réussite l'année passée ont été les suivants: DEA (4 en droit des affaires et 4 en REI). Les huit ont décroché leur diplôme soit un taux de 100%, pour le BAC, 52 l'ont obtenu sur 99 détenus candidats soit un taux de réussite de 53,53%. Pour le BEF, 85 ont réussi sur 256 détenus candidats, soit un taux de réussite de 33,20%. La bibliothèque que nous avons visitée, s'est enrichie de 6000 ouvrages. Le nombre d'ouvrages a atteint 14000 contre 8000 l'année passée. Les ouvrages sont diversifiés: Coran, lettres arabes et françaises, économie, droit, histoire, culture générale etc. Le nombre d'ouvrages prêtés aux détenus pour une période de 8 jours est le suivant pour les trois premiers mois de l'année en cours (janvier: 1000, février= 1393, mars= 1639). Les travaux de rénovation pour une structure dite «service spécialisé» relevant de l'administration pénitentiaire du ministère de la Justice, qui aura à charge la facilitation de la réinsertion sociale, viennent d'être achevés. L'objectif recherché par les responsables est de permettre aux détenus d'élever d'une manière sensible leur niveau de formation générale voire l'obtention d'un diplôme universitaire afin de leur faciliter davantage la réinsertion sociale et leur faire prendre conscience de tout l'intérêt pour la science et le savoir. Les résultats enregistrés prouvent toute l'attention et l'intérêt qu'accordent les responsables de la Cour pour assurer un plein succès de l'organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale et aussi aux réformes initiées au profit de l'appareil judiciaire à ses différents niveaux. L'organisation citée et les réformes prônées à maintes reprises par M. Tayeb Belaïz, ministre de la Justice et garde des sceaux. |
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