Le Zidoria de Témouchent, le promu aux dents longues, est prêt à relever
un sacré défi : réaliser sa deuxième accession consécutive. Le mérite revient
aux dirigeants qui, malgré le manque de moyens financiers, tiennent à réussir
là où d'autres ont échoué. A six journées de la fin de la compétition, les
protégés de l'entraîneur Hadjar sont idéalement placés pour prétendre à l'une
des sept premières places donnant accès à l'étage supérieur. Cependant, la
crise financière qui secoue le club risque de perturber quelque peu la bonne
marche du club et entraver le travail des responsables. Il est certain que les
dirigeants ne veulent pas se précipiter et comptent respecter les priorités.
«Nous sommes dans l'obligation d'honorer nos engagements avec les joueurs qui,
il faut le souligner, ont dignement représenté la ville de Témouchent, mais
nous sommes confrontés à des problèmes financiers. A cet effet, nous
lançons un appel aux autorités locales, à leur tête monsieur le Wali qui a été
toujours à l'écoute de nos doléances dans les moments difficiles», affirmeront
les dirigeants.
Selon ces derniers, leur club
mérite tous les sacrifices dans la mesure où il a honoré jusqu'à présent le
football témouchentois malgré les difficultés rencontrées tout au long de la
saison. «Nous sommes prêts à nous investir davantage pour permettre au Zidoria
d'aspirer à de grandes ambitions, mais il faut avoir les moyens de sa
politique. Les subventions allouées jusque-là sont insuffisantes pour faire
face aux nombreuses dépenses exigées par une accession. Encore une fois, nous
sollicitons le soutien du wali qui, il faut le reconnaître, a prouvé sa
disponibilité envers la jeunesse de Témouchent afin de promouvoir le sport roi
dans cette ville», diront-ils en conclusion.