En dépit des assurances données, notamment la
promesse d'un plan social, la reprise des effectifs réels à la date de la
cession pour une durée de cinq années, le transfert de 10% du capital social
aux travailleurs, lors du contrat de cession de la briqueterie dénommée
«SOBRIT-SPA» propriété de EPRO-GIC, le repreneur qui a acquis la qualité de
propriétaire majoritaire (90% du capital social) de la société cédée, a cru bon
de licencier 163 travailleurs sans aucun motif. Des travailleurs, qui tirent
aujourd'hui la queue du diable, sortent de leur réserve et interpellent le chef
de l'Etat sur ses obligations à l'équité et à la justice sociale. En effet,
selon une lettre ouverte au Président dont une copie a été remise à notre
rédaction, les protestataires contestent la violation des obligations
contractuelles dûment spécifiées dans le contrat de cession par devant notaire
le 4 janvier 2004 par le repreneur. ?En profitant de notre ignorance et
confiance surtout, tous les vices de forme ont été employés par cet acquéreur
pour nous mettre à tort vis-à-vis de la réglementation afin de nous faire
perdre nos droits au travail et au 10% des actions comme stipulés dans le
contrat de cession, plus grave encore le repreneur de la briqueterie de SOBRIT
a failli à ses obligations spécifiques et n'a pas respecté le calendrier de
paiement contractuellement arrêté. A ce jour, nous n'avons reçu que des
promesses de régularisation. Pourtant la justice a approuvé nos droits de réintégration
à nos postes de travail et ce à compter du 1er janvier 2004, mais hélas qui ont
été rejetés par le nouveau actionnaire. Monsieur le Président nous vous prions
de se pencher sur notre situation et sur le sort de nos familles qui n'ont pas
mangé à leur faim depuis notre licenciement. Nous réclamons justice car il y a
eu des insuffisances dans la privatisation de SOBRIT. Et notre dernier espoir
demeure en vous comme étant Premier magistrat du pays» écrivent-ils les
travailleurs de la briqueterie de Remchi dans la lettre ouverte au président de
la République.