La FAF a arrêté de nouvelles dispositions concernant la domiciliation des clubs. Ainsi pour la première et deuxième divisions, les clubs doivent disposer de stades répondant aux normes requises, conformément à une décision prise lors de la dernière réunion du bureau fédéral. Dans le nouveau texte (article consacré aux modalités d'accession) , la disposition introduite informe les clubs que s'ils ne remplissent pas les conditions citées ne peuvent pas accéder en division supérieure, précise la FAF, soulignant que désormais le critère sportif ne suffit plus pour prétendre à l'accession. Il est ainsi fait obligation aux clubs de disposer d'installations répondant aux critères de sécurité et de confort. L'article 67 des règlements généraux stipule que les matches de première et deuxième divisions doivent se dérouler respectivement dans des stades d'une capacité d'accueil minimum de 10 000 et 8 000 spectateurs. Le terrain doit être en gazon naturel ou artificiel alors que le stade doit disposer de toutes les commodités, à savoir des vestiaires pour les deux équipes, les arbitres et des salles de contrôle et de presse. Pour la presse, il faut relever que certains stades ne disposent pas de tribune de presse, ce qui rend utopique la mise en place d'une salle exclusivement réservée aux journalistes.

 La même disposition impose aux clubs de disposer d'un système d'éclairage conforme aux normes. Or, les stades ne relèvent pas des clubs, mais des APC ou des OPOW lesquels n'ont pas doté d'éclairage l'ensemble des stades où évoluent les équipes de première division. Pour rappel, la LNF avait déjà saisi les APC et les OPOW pour en équiper les stades, mais la situation perdure depuis la saison dernière. L'autre point important dans cette disposition prévoit d'imposer aux clubs d'être domiciliés dans des stades homologués selon les normes prévues. Autrement dit, le NAHD, pour ne citer que ce club, ne pourrait plus être domicilié à Zioui. Il en est de même pour l'USMH et l'ASK dont les stades ne sont pas dotés d'éclairage. En ce sens, le manque de stade à Alger avait contraint la LNF à domicilier le NAHD dans l'exigu stade Zioui, ce qui dénote du fossé séparant la réglementation en vigueur et la réalité du terrain. Sur un autre registre, la FAF s'est alignée sur les standards de la FIFA et de la CAF en ne permettant plus aux clubs d'introduire des recours concernant des sanctions égales ou inférieures à quatre matches et des amendes égales ou inférieures à 50 000 dinars. Ces sanctions seront désormais irrévocables.