Ils étaient tous présents ou presque nos héros de 1982 jeudi dernier à la cérémonie d'inauguration officielle de l'usine de production du gazon synthétique de dernière génération sur le marché mondial. Première du genre en Algérie et seconde sur le continent africain, l'entreprise de l'opérateur économique El-Hadj Derriche Hassen est une réussite en elle-même pour un investissement de 5 millions de dollars réalisé avec le soutien technologique de 3 sociétés étrangères leaders dans le domaine de la fabrication du gazon synthétique sportif et récréatif. D'ailleurs, c'est avec fierté et enthousiasme que M. Derrriche nous parle de son projet, depuis la pose de la première pierre jusqu'à la sortie du premier lot de gazon synthétique.

 D'autre part, l'autre combat de ce dernier était aussi complexe que le montage des équipements de l'usine puisqu'il s'agit de la campagne de promotion de son produit auprès des instances internationales du sport roi de la planète, à savoir la FIFA qui, selon M. Derriche, s'est réjouie de la qualité du gazon synthétique algérien par rapport aux normes techniques internationales requises pour la commercialisation et la pose du gazon dans tous les stades du monde. Aussi, certains observateurs sportifs, à l'image des anciens de l'équipe nationale de 82, n'ont pas manqué de reconnaître le succès de la réalisation d'une entreprise en tout point de vue, développement de la pratique sportive en Algérie, création d'emploi, réduction de la facture en devises fortes de l'importation d'une telle matière, etc. En somme, devant cette réalité du terrain, tout l'honneur est réservé à l'équipe de Derriche qui a su relever un défi important dans le sens où il est possible désormais de produire 1,3 stade/semaine, grâce au potentiel de l'usine, et d'achever la pose du tartan en 1 mois au niveau d'un stade de norme internationale. Maintenant que le premier pas est fait dans ce secteur de l'industrie sportive, il ne reste qu'à réfléchir au palier de la fabrication de la matière première qui est actuellement importée à hauteur de 80%.