Les habitants de la cité 5 Juillet, dans la localité de Aïn El-Beida (Es-Sénia), interpellent le premier responsable de la wilaya pour intervenir et régler le problème lié à une coupure d'eau qui dure, selon leurs déclarations, depuis le 1er mars dernier, soit plus d'un mois.

 Selon les représentants des habitants qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, cette situation les a contraints à recourir aux citernes d'eau moyennant 450 à 500 dinars l'unité. «En guise d'explication, on nous a indiqué que des travaux de nettoyage sont en cours au niveau du château d'eau. Mais cela ne semble pas convaincre les habitants, pour la simple raison que les habitants d'un bidonville mitoyen n'ont pas ce problème», indique un habitant de la cité.

 Outre le problème lié à l'AEP, les habitants lancent un appel aux responsables de la commune pour que les travaux de voirie soient généralisés à toutes les ruelles de la cité. Il y a certes des travaux, mais seules quelques ruelles ont été prises en charge, alors que les habitants espéraient des travaux de bitumage de l'ensemble des ruelles. «En hiver, nos ruelles deviennent impraticables à la fois pour les automobilistes et les piétons, un véritable bourbier dans lequel s'enlisent les enfants. En été, les habitants doivent faire face, par contre, à la poussière.

 En somme, un cercle vicieux qui a fini par éreinter les citoyens?», soulignent nos interlocuteurs. Ces derniers signalent dans la foulée que les regards d'évacuation des eaux pluviales sont inexistants et les habitations sont fréquemment inondées. «Les élus locaux devraient se déplacer pour constater de visu ce que nous endurons en été comme en hiver», poursuivent les habitants de la cité.