En termes de planification, réaliser des
projets d'envergure ayant des impacts directs sur la vie de tous les jours des
citoyens et ne pas songer, après achèvement de ces derniers, de qui relève la
gestion de ces aménagements est quelque peu un non sens qui laisse perplexe
tout analyste. Cela suscite des interrogations non des moindres de tout
observateur avéré. L'exemple le plus édifiant à citer dans ce cadre est celui
des 14 centres d'enfouissement technique (C.E.T.) réalisés durant la décennie
écoulée et qui cherchent budgétisation et gestionnaires. De ce parc l'on exclut
deux, ceux de Sidi Ben Adda et Sidi Safi, dans la wilaya d' Aïn Témouchent qui
bon gré mal gré sont gérés par les moyens de bord, c'est-à-dire sur décision de
Mr. Mohamed Bouderbali, wali d' Aïn Témouchent qui a mis en œuvre, une
entreprise chargée de leur gestion et maintenance. Il a fallu, pour y arriver,
à céder des subventions prises sur budget de wilaya, malgré qu'il soit assez
maigre, si l'on vient à le comparer à ceux des wilayas disposant de recettes
importantes. Mais, selon des informations, la réflexion sur le devenir des
C.E.T. a traversé un long chemin et les choses devraient être finalisées d'ici
peu car l'idée de les prendre en charge sur budget de l'Etat ou sur celui du
FCCL sera tranchée en 2010. La période d'incertitude et d'hésitation ayant
suivi l'achèvement des C.E.T., a été fatale pour le programme de réalisation
lancé dans les années 2000 car selon le schéma directeur de collecte des
déchets ménagers et autres, il était question de réaliser d'autres C.E.T. dans
la wilaya d' Aïn Témouchent et à travers le territoire national. Le ministère
de l'Environnement de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, a fait que ce
programme a été stoppé et l'on est revenu à la case départ. Décriées au début
de lancement des C.E.T. les décharges surveillées reviennent comme alternative
en attendant d'autres inventions.