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Sous le slogan «1.000 villes, 1.000 vies»: La DSP et la DAS célèbrent la Journée mondiale de la Santé

par J. Boukraâ

Plusieurs activités ont été programmées par la direction de la Santé et de la Population, de la wilaya d'Oran, en collaboration avec la direction de l'Action sociale, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Santé qui coïncide avec le 7 avril de chaque année. La journée sera célébrée, cette année, sous le thème «Urbanisation et Santé» avec pour slogan «1.000 villes, 1.000 vies». Ce thème a été retenu, pour cette année, en raison des effets induits par la croissance rapide des populations urbaines qui seront à l'origine des plus importants problèmes de santé dans le monde, au 21e siècle. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a choisi de célébrer cette journée sous ce thème, afin d'attirer l'attention sur l'impact sanitaire de la croissance urbaine. Plusieurs villes dans le monde dont Oran avaient annoncé des actions dans le cadre de cette manifestation. Ainsi, un programme d'activités, s'étalant sur une semaine, a été élaboré par la direction de la Santé, en collaboration avec la direction de l'Action sociale de la wilaya. Cette manifestation aura pour cadre la médiathèque. Selon un cadre de la direction de l'Action sociale, une commission mixte (santé et action sociale) a été chargée, cette année, d'élaborer ce programme qui s'étalera du 7 au 12 avril et comprendra des portes ouvertes sur les activités de la DSP et de la DAS, en plus des tournois sportifs. Ces portes ouvertes seront l'occasion de présenter les activités de la direction de l'Action sociale qui ont un rapport avec l'environnement, la population et l'aménagement urbain, telles les actions des cellules de proximité, notamment les enquêtes sur les ménage (pauvreté?), les actions des équipes «Blanche Algérie», celles de développement initiées par l'Agence de développement sociale, le Samu social, le service d'observation et d'éducation en milieu ouvert? La santé dans les villes est sous le coup d'une «triple menace», il y a d'abord les maladies infectieuses, liées à des conditions de vie insalubres, en particulier dans les endroits où il n'y a ni eau courante, ni installations sanitaires, les maladies non transmissibles comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires et le diabète «peuvent être exacerbées» par un mode de vie urbain caractérisé par le manque d'activités physiques, la consommation d'alcool et de tabac et une nourriture malsaine. Enfin, certains phénomènes sont «liés plus spécifiquement aux villes», comme la violence et le crime, mais aussi les accidents et blessures causés par le trafic routier.