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Le centre-ville perd, de plus en plus, son image et se défigure au fil
des jours L'implantation de baraques, voire des taudis et autres échoppes de
fortune, par des pseudo commerçants, se multiplie de façon boulimique avec une
certaine impunité.
Tous les maires qui se sont succédé à Aïn Beïda n'ont pas réussi à éradiquer ces étalages qui s'installent, désormais, sur les chaussées et grignotent, de plus en plus, la route. D'ailleurs, la rue Abbas Lagrour, qui coupe le carré central de la ville en deux, est totalement squattée par le commerce informel. La démographie galopante (plus de 300.000 habitants) d'Aïn Beïda étouffe la ville des «Haraktas». Le phénomène s'amplifie, des établissements publics (postes, écoles, recettes, travaux publics) ont vu leurs enceintes cernées par les commerces ambulants. D'autres intrus emboîtent le pas aux nombreux squatteurs et construisent, n'importe comment, des baraques en toile cirée et supports métalliques. L'enchevêtrement des cordes, des fils et autres fers à béton, tirés sur de longues distances donnent une image des plus hideuses des lieux. Les commerçants ramènent toutes sortes de marchandises, s'accaparant les trottoirs, les routes et la placette. Le monument aux morts, sur lequel on a tiré la sonnette d'alarme dans l'une de nos précédentes éditions, est souillé à longueur de journée par des montagnes de détritus, de cartons d'emballage et autres immondices, jetés par ces mêmes commerçants qui instaurent leur diktat en ces lieux. D'ailleurs une pétition de plus de 1.000 signatures adressée par les riverains dont des espaces de leurs maisons ont été squattées, aux autorités compétentes, circule et doit également parvenir à la présidence de la République», nous expliquera un représentant des quartiers du centre-ville. |
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