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Le procès de l'affaire de l'agence foncière de Tizi-Ouzou, ouvert depuis
lundi devant le tribunal criminel de la même ville, s'est poursuivi, hier, par
les plaidoiries des avocats après le réquisitoire du représentant du ministère
public, dans la soirée du mardi. De lourdes peines ont été requises contre les
41 prévenus appelés à la barre dans le cadre de cette affaire pour laquelle une
centaine de témoins ont été également convoqués. Ainsi la perpétuité a été
requise à l'encontre des deux anciens directeurs et deux autres cadres de
l'agence foncière, d'un notaire et de l'ancien maire de la ville, en fuite.
Tandis que la peine de 10 ans de prison a été requise pour les 35 autres mis en
cause dans cette affaire. Les accusés sont poursuivis pour plusieurs chefs
d'accusation notamment falsification des registres officiels, signature des
contrats en violation de la réglementation, dilapidation de deniers publics et
faux usage de faux.
Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, l'affaire a éclaté en juin 2002, quand le wali, rendu destinataire d'un rapport sur la gestion de cette agence, avait demandé l'ouverture d'une enquête par les services de la police judiciaire. En avril 2006, quatre cadres de cette agence dont les deux anciens directeurs ont été placés sous mandat de dépôt. Toujours selon le même document pas moins de 500 attributions de terrains, notamment des coopératives immobilières, se sont faites dans l'irrégularité. Les principaux prévenus ont, tour à tour, nié les faits lors de leur audition par le jury du tribunal. Ce dernier devait rendre son verdict dans la soirée d'hier mercredi à l'issue d'une journée consacrée aux plaidoiries de plus d'une trentaine d'avocats des accusés. |
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