De vieux résidents du populeux quartier de
la Graba que l'on avait longtemps dénommé «ville arabe» ont tenu à s'adresser à
notre journal pour dénoncer c'est le mot «les nuisances générées par l'ex-site
de l'abattoir municipal, l'abandon des lieux gangrène le cadre de vie qui s'est
détérioré à vue d'œil? des comportements anarchiques, voire de l'incivisme qui
a rendu les lieux hideux, insalubres au moment où des propositions ont été
faites il y a plus de six ans nous dit Mr B. Djillali, cadre de l'UGTA en
retraite «nous avons suggéré, la reconversion du site en antenne communale de
l'APC, d'abord le manque sera comblé car cela englobera plusieurs quartiers
limitrophes, pour leur faire éviter le désagrément des déplacements et mettra
fin aux nuisances?»
Rien de cela, c'est un énième point noir de l'ex-petit Paris,
toutes les semaines, pour ne pas dire fréquemment des citoyens (es) montent sur
le créneau, tantôt c'est l'éternel problème de l'électrification voire
l'éclairage public, la voirie vétuste, le manque d'hygiène où un immeuble qui
attend depuis des décennies sa démolition de par le danger potentiel qu'il
représente, le cas de l'avenue Aïssat Idir en est là, ou encore
l'ex-briqueterie ou bien ces trajets d'enfer dans les bus de la ville.
Malheureusement insistent nos sources, nous «voulons libérer nos consciences
devant Dieu, nous faisons notre devoir, d'attirer l'attention si prise en
charge existe» martèlent-ils. A dire vrai, le désordre c'est la nouvelle
esthétique de la capitale des Beniameurs, pourtant de belles choses ont été
entreprises mais quand des points noirs se multiplient en plein milieu urbain à
forte densité de population, surtout que le chef-lieu de wilaya est la vitrine
révélatrice de toute la wilaya ? Des sanctions sont exigées par toutes les
sources qui abordent les dites réelles, nuisances, plaies.