Au mois de mai, entre le 17 et le 20, un rendez-vous est donné aux professionnels de l'eau à la 6e édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau (SIEE Pollutec), qui se tiendra pour la première fois à Oran.

Sorti de la capitale, cet événement verra la participation de 350 exposants venus de 20 pays étrangers et s'attend à accueillir 6.500 nouveaux visiteurs par rapport aux précédentes éditions. Cette manifestation se déroulera au Centre des conventions d'Oran (CCO), appelé également PEX palais d'expositions d'Oran, avec une présence algérienne en force occupant 56% de la surface totale d'exposition et une offre internationale très diversifiée de technologies adaptées aux problèmes des pays en stress hydrique.

 Selon Mme Sylvie Fourn, directrice de SIEE Pollutec, qui a animé hier une conférence de presse à l'hôtel Royal, le challenge est de cerner le marché de ce secteur qui doit communiquer avec l'étranger en terme de technologie et de savoir-faire, ceci malgré la réticence et la frilosité des opérateurs économiques, l'année dernière, concernant les dispositions prévues dans la loi de finances complémentaire 2009. «Une peur», rassure la directrice de SIEE Pollutec, «qui a été surmontée, vu que l'Algérie est considérée comme un marché porteur disposant d'opportunités de développement significatives et de bonnes perspectives de croissance de plus 4% en 2010, ainsi que le PIB le plus important du continent africain». Du côté algérien, les grands leaders du secteur seront au rendez-vous, à l'exemple de Amenhyd Groupe, Groupe Kherbouche, Groupe Chiali, Tubex, ETUHP Menani, Maghreb Pipe, Sarl Tahraoui? Du côté étranger, on retrouve l'Allemagne avec 13 entreprises, l'Espagne avec 20 entreprises, la France avec 54 entreprises et l'Italie avec 10 entreprises, qui vont disposer de pavillons officiels.

 Ce salon est aussi une opportunité d'échanges et de contacts entre les différents acteurs clés du domaine de l'eau qui vont débattre du sujet à travers des conférences traitant des grands enjeux de l'Algérie dans ce secteur. Techniques d'épuration alternatives, récupération d'énergie dans les usines de dessalement, traitement des odeurs dans les STEP, tarification de l'eau et management de projets hydrauliques seront au menu de cette manifestation, qui doit aussi permettre d'avoir un aperçu sur les expériences déjà menées outre-mer pour en tirer des enseignements.