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Aïn El Beida: Les habitants de la cité du 5 Juillet dénoncent

par Djamel B.

Face aux innombrables problèmes qui perdurent et au laxisme des responsables concernés, les habitants de la cité 5 juillet dans la localité de Ain El Beida (commune d'Es-Senia) n'ont eu d'autres recours que d'interpeller le premier responsable de la wilaya. Selon le collectif des habitants de la cité, malgré les appels incessants adressés aux services concernés, rien n'a été fait pour atténuer le calvaire des habitants qui dure depuis plusieurs années. Nos interlocuteurs indiquent qu'ils viennent d'adresser une correspondance au wali d'Oran, dans laquelle ils relatent en détail les problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement les habitants de la cité. Il y a d'abord l'état catastrophique des rues. « En hiver, nos ruelles deviennent impraticables à la fois pour les automobilistes et les piétons. Un véritable bourbier dans lequel s'enlisent les enfants. En été les habitants doivent faire face à la poussière. En somme un cercle vicieux qui a fini par éreinter les citoyens? », lit-on dans cette correspondance dont une copie nous a été adressée. Les représentants des habitants signalent dans la foulée que les regards d'évacuation des eaux pluviales sont inexistants et les habitations sont fréquemment inondées. «Les élus locaux doivent se déplacer pour constater de visu ce que nous endurons en été comme en hiver», poursuit la lettre. Outre la voirie, les citoyens affirment qu'ils attendent toujours d'être reliés au réseau téléphonique. Autre problème dont souffrent les habitants de la cité, le transport.      Sur ce point précis le collectif de la cité rappelle au responsable du secteur que le bus desservant la ligne Ain El Beida-Oran (ligne 28), ne descend jamais vers leur cité. Les habitants sont contraints soit de parcourir la longue distance entre le terminus (près de la poste) et la cité du 5 juillet, soit de recourir aux clandestins. «Heureusement qu'il y a des clandestins», disent-ils, d'ailleurs.

 L'éclairage public insuffisant, les coupures fréquentes d'électricité et d'eau, entre autres, sont les autres problèmes soulevés dans cette correspondance. Tout en affirmant que les habitants n'ont d'autre espoir qu'une intervention du wali, le collectif de la cité appelle les pouvoirs publics à élever la localité de Ain El Beida au rang de commune lors du prochain découpage administratif pour «une meilleure prise en charge des problèmes des milliers de citoyens de cette localité, l'une des plus importantes de la wilaya d'Oran».