
Malgré les
efforts déployés par les pouvoirs publics pour la réhabilitation des structures
sanitaires dans les régions rurales et montagneuses qui, faut-il le souligner,
s'inscrit en droite ligne dans la politique visant «le repeuplement» de ces
régions fortement touchées par le phénomène de l'exode des années 90, force est
de constater que des dizaines de salles de soins, dont certaines ont été déjà
réhabilitées, demeurent toujours fermées dans plusieurs localités et hameaux
des communes de Chahna, Chekfa, Selma, Ziama Mansouriah, Ouled Asker, Djemaâ
Béni Hebibi, Ouled Rabah, Texenna, Bordj Thar, El Aouana.
A ce sujet, selon des informations
recueillies auprès des sources locales, on apprend que le nombre de salles de
soins fermées est de 34 structures. Ce qui constitue un facteur démotivant pour
le retour de ces populations vers leurs douars, qualifiés par certains de
régions fantômes.
Il convient de signaler que la fermeture de
ces structures sanitaires qui, faut-il le souligner, ont une importance de
taille dans la vie de ces gens issus essentiellement des milieux déshérités,
complique davantage le quotidien des habitants de ces régions dont certaines
sont dépourvues des conditions les plus élémentaires. Un tableau
socio-économique peu reluisant de ces localités victimes de la décennie rouge
et son lot des dégâts.