Les habitants de la cité Amel, important îlot d'habitations de Haï Nedjma
(ex-Chteibo) souffrent du manque de transport. Ces derniers, pour se rendre à
Oran, préfèrent attendre le transport aux abords de la RN 4 pour essayer
d'accrocher un transporteur qui veut bien les embarquer en cours de route,
comme ceux qui viennent de Oued-Tlélat ou Sidi Bel-Abbès. Au retour, c'est le
même parcours emprunté en sens inverse. Mais là réside le danger, lors de la
traversée de cette importante voie de circulation rapide, pour laquelle il est
demandé au moins la réalisation d'une passerelle à ce niveau. Pour ceux qui
évitent cette solution, ils sont obligés de prendre un clandestin avec 50
dinars la place pour la station d'El-Barki. Et à ce propos, cette station, qui
n'a de station que le nom, se situe dans un terrain vague ouvert, poussiéreux
et cabossé. A voir comment la foule attend le transport laisse deviner que
celui-ci manque cruellement sur cette ligne, c'est-à-dire El Barki-Chteibo. Haï
Nedjma est une immense agglomération de presque 100 000 habitants, qui mérite,
de l'avis de nombreux usagers de la ligne, une attention plus particulière.