S'il y a une préoccupation récur-rente qui
taraude l'esprit de centaines de chef de ménage de la commune de Rouiba depuis
plus de deux décennies, c'est incontestablement, celle relative à la
problématique de la délivrance des permis de construction concernant près de
1000 bénéficiaires de lots de terrain à bâtir. Et pour cause, les infortunés
citoyens n'ont pas cessé de revenir à la charge à chaque fois que des
regroupements se faisaient dans la rue et même sur le site des lots de terrain
situés au niveau de deux zones à la CADAT et Haouch- Rouiba. Depuis rien n'est
venu soulager les bénéficiaires des terrains et les diverses initiatives dans
le sens d'un règlement de l'épineuse question.
Néanmoins, au mois de février passé, une lueur d'espoir est venue
éclairer quelque peu le flou qui a caractérisé pendant plusieurs années cette
affaire de lots de terrain à la faveur d'une réunion qui a regroupé le
président de l'APC de Rouiba avec des représentants de l'association des
bénéficiaires de lots de terrain à bâtir durant laquelle on s'est accordé à
trouver dans les plus brefs délais une solution définitive à ce dossier qui est
resté en instance de règlement malgré le passage de plusieurs maires à Rouiba.
Toutefois, le président de l'APC, Mr. Lakrouz Merzouk qui nous a reçus dans son
bureau a parlé de la levée de certaines contraintes techniques afin de mettre
en conformité l'assiette, ce qui va permettre de passer à l'étape de la
procédure d'établissement du permis de construire. Pour ce faire, il a été
décidé séance tenante de désigner une commission ad hoc comprenant des délégués
de l'APC, de l'Agence foncière (AGERFA) et des membres de l'association des
terrains de Rouiba, laquelle commission prendra en charge l'ensemble des
dispositions utiles qui conduiront à la résolution une fois pour toutes ce
problème. Pour le maire de la commune de Rouiba, «il s'agit en premier lieu
d'étudier officiellement tous les points de cette affaire notamment l'aspect
lié à la qualité du site de Haouch- Rouiba qui demeure celle d'une zone non
urbanisable (N.4) et donc cela demande une levée de cette contrainte» a déclaré
notre interlocuteur. Cependant, «il existe une réelle volonté de la part des
pouvoirs publics entre autres, la wilaya d'Alger et la circonscription
administrative de Rouiba pour liquider ce dossier au plus vite car, faut-il le
rappeler, c'est un véritable casse-tête et pour les responsables de
l'administration et pour les familles qui ont patienté pendant plus de deux décennies
sans que leur rêve de construire un petit chez-soi ne soit réalisé» nous a
encore indiqué Mr. Lakrouz. Par ailleurs, un certain optimisme est affiché ces
derniers temps chez beaucoup de pères de familles concernés par ce problème qui
verront normalement la fin de ce long calvaire dans les tout prochains mois de
cette année.