L'amphithéâtre de la maison des jeunes de
Zeboudj a abrité ce mardi une journée d'étude ayant trait au phénomène de la violence
observée ces dernières années dans nos stades. Elle a été organisée par
l'association Colombus du fair-play sportif et financier. Parmi les invités,
l'on pouvait noter un élu de l'APW, des représentants de la protection civile,
la direction des affaires sociales ainsi que celles de la formation
professionnelle et la jeunesse et les sports, des jeunes de plusieurs équipes
de football accompagnés de leurs entraîneurs et Bensaâda Mustapha, exerçant
actuellement les fonctions de notaire, qui demeure un exemple du fair-play. Il
a évolué à l'ASO Chlef, occupant le poste de milieu défensif durant sept
saisons sportives consécutives pendant les années 1960-1970. Durant toute sa
carrière de footballeur, couronnée de plusieurs succès, jamais un arbitre ne
lui a brandi un carton jaune.
Deux communications suivies chacune d'un long débat ont été
animées: la première par une psychologue qui a porté sur la violence dans nos
stades de football. Cette violence, devait préciser l'oratrice, qui prend davantage
d'ampleur et touche la cohésion sociale. Elle énuméra les principales causes
ainsi que les voies et moyens pour l'éradiquer d'une manière définitive. La
deuxième, animée par le président de l'association citée, relative aux
exigences du supporter. Il en cita plusieurs tout en expliquant qu'une fois
réunies, elles peuvent atténuer d'une manière considérable la violence. Des
recommandations rédigées par un comité désigné à cet effet ont été lues par le
président de l'association, parmi lesquelles: demande de la célébration d'une
journée nationale du fair-play, humaniser l'accueil dans les stades, prévoir
des textes juridiques pour poursuivre en justice les incitateurs à la violence,
etc.