Triste image que
celle de voir des dizaines de gosses trimballer à longueur de journée des
jerricans de misère à la recherche d'eau potable. Plus d'une dizaine de cités
de la ville d'Aïn Beïda ont leurs robinets à l'arrêt depuis plus d'une
quinzaine de jours. Les citernes et les tracteurs font la loi en livrant une
eau douteuse; un jerrican de 20 litres d'eau coûte 50 DA. En effet les cités
600 logements, la Sonatiba, la cité En'nour, les sites 1 et 2 vivent un
véritable calvaire pour se procurer un bidon d'eau potable tellement les
robinets sont à sec. Selon les riverains, les responsables et représentants de
quartiers se sont rapprochés des services de l'Algérienne des Eaux qui donne
pour cause une panne dans le réservoir de Fourchi qui alimente toutes les cités
plaignantes. Du côté toujours de l'Algérienne des Eaux, la cause de ce manque
d'AEP est due aussi aux multiples travaux opérés en ces lieux par des
entreprises dont les travaux retardent la réfection des réseaux AEP. D'autres
cités comme celle du 24 Février et les 300 logements ont connu le même sort et
l'eau y se fait rare.
Les services de l'ADE oeuvrent d'arrache-pied
pour trouver une solution à ce problème tout en espérant le futur
fonctionnement des nouveaux points d'eau de Ouled Zaïd et de la RN3 pour que la
distribution d'AEP à Aïn M'lila soit améliorée.