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Des élèves de
certaines communes de la wilaya de Constantine continuent de rencontrer des
difficultés pour aller à leurs écoles, en raison de l'absence du transport
scolaire, en dépit du fait que ce dernier a été pris en charge sur le budget de
la wilaya, sur une décision de celle-ci datant de janvier 2009. Selon le
président de la commission de l'APW de l'éducation, de la formation et de
l'enseignement supérieur, M. Halimi, «aucun élève ne doit souffrir du manque ou
de l'absence de transport pour fréquenter les bancs des écoles dans toute la
wilaya».
Des parents d'élèves de «Chaabet Errassas» et des quartiers des environs à Boumerzoug disent «éprouver d'énormes problèmes à assurer à leurs enfants une scolarité régulière, en raison des difficultés de transport, absent des fois et intermittent d'autres fois». Et nos interlocuteurs de préciser que «le CEM le plus proche se trouve à pas moins deux kilomètres et est fréquenté par plus de 70% des enfants scolarisés de ces quartiers, et depuis la rentrée des classes les déplacements des élèves étaient assurés. Cependant depuis quelques mois cette ligne ne fonctionne plus et nos enfants ne sont plus pris en charge en matière de transport». Un responsable du secteur urbain concerné, celui de Aïn Tout, questionné sur le sujet, a affirmé que «le secteur est au courant dudit problème, expliquant que la défaillance vient de celui à qui a été confié la desserte de cette ligne vers Bouneffa, El-Jdour, Sissaoui, Boumerzoug et jusqu'au 4ème km. Celui-ci n'ayant pas répondu à nos successives mises en demeure, nous travaillons à le remplacer.» Un deuxième cas nous est signalé, toujours dans la commune de la ville des ponts, au niveau de la cité «Nakhla» au quartier périphérique de Zouaghi, dont les élèves pour rejoindre leur établissement scolaire sont livrés à eux-mêmes, faisant chaque matin du stop, pour y aller et en revenir. Pour ce qui le concerne, M. Halimi fait savoir que «financièrement son instance assure la prise en charge totale du transport scolaire, et qu'à sa connaissance l'opération ne souffre d'aucun couac». Si bien, dira-t-il, à titre d'exemple, l'APC de Boudjeriou n'a pas pu dépenser tout son argent réservé au transport scolaire. Toutefois, indique-t-il, «bien sûr la gestion quotidienne relève des mairies et dans ce cadre, il peut survenir des difficultés, que les gestionnaires doivent s'appliquer à lever». Enfin, selon notre interlocuteur, «l'argent affecté à l'opération du transport scolaire est suffisant, à telle enseigne que nous avons autorisé les communes, à l'instar de celle d'Ibn Ziad, à signer des conventions même avec les taxieurs et ce ne serait que pour assurer le transport d'un petit groupe d'élèves, vivant dans les localités éloignées et éparses». |
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