
Le désormais ex-président de la section football de l'Itihad Sougueur,
Boukhedidja Benaïsa, qui avait démissionné de son poste juste après la
rencontre contre la JS Saoura, et après un long silence, a décidé de sortir de
sa réserve. Il n'est pas allé par trente-six chemins pour dénoncer la mauvaise
gestion du premier responsable du club, mais surtout son absence du club depuis
plus de trois mois : «Tout d'abord, permettez-moi de dire que, durant toute ma
carrière, je n'ai jamais eu affaire à de telles dirigeants. Sincèrement, que
peut ramener de plus un président qui ne connaît même pas le classement de son
équipe, ni le nom de ses adversaires ou encore le nom de ses joueurs ? Son
absence quasi-totale a énormément perturbé le moral du groupe, alors que les
promesses non tenues, les deux poids deux mesures, les cas d'indiscipline non
sanctionnés ont créé une situation peu enviable. En outre, il y a lieu de
signaler le délaissement total des jeunes catégories qui effectuent leurs
déplacements dans des conditions vraiment lamentables avec un effectif très
réduit». Poursuivant son intervention, notre interlocuteur mettra en relief les
conditions difficiles du club dans ce moment crucial du championnat. ?'Je dirai
que l'IRBS a touché le fond et son avenir est incertain. Pour ma part, j'ai tout
tenté de remettre de l'ordre en saisissant les autorités, mais je n'ai pas
trouvé d'aide, alors j'ai préféré partir, bien que je porte le club dans mon
coeur. Ceci dit, je tiens à remercier les autorités pour leur aide morale et
financière, notamment l'APC et, bien sûr, le staff technique ainsi que les
joueurs pour leur abnégation et leur sacrifice. Je dirai, que si l'équipe
figure dans le groupe de tête, c'est grâce uniquement à la volonté des joueurs.
L'IRBS est en mesure d'accéder en division Deux. J'estime qu'il faut continuer
sur cette dynamique», concluera-t-il.