Après avoir dénoncé l'ouverture voire la
participation des PEF (professeurs d'enseignement fondamental) aux récents
concours de recrutement des directeurs de collèges du moyen, les surveillants
généraux des lycées et CEM ont opté pour «la création d'une coordination»
d'abord de wilaya et jeter des ponts, passerelles à leurs collègues, des
wilayas limitrophes à court terme puis vers les autres régions du pays. Et ce,
pour faire connaître d'abord à la tutelle éducative centrale, les bien-fondés
de leurs réactions étant donné que leurs chances de réussite pour être promus
diminue après l'intégration de centaines d'enseignants issus de l'enseignement
fondamental. Une «ouverture incompatible avec les textes en vigueur», soulignent
nos sources, et qui pénalise la bonne gestion administrative pédagogique et
financière des établissements du 3e palier où, mis à part quelques exceptions,
un enseignant promu directement au poste de chef d'établissement est «perdu»
car les réelles prédispositions et dans le seul intérêt de l'école algérienne
existant au niveau du corps des conseillers d'éducation appelés communément
«surveillants généraux» qui, par leur longue présence au sein des différentes
administrations, conseils internes, sont plus aptes? Ne sont-ils pas souvent
des intérimaires d'emblée désignés par la tutelle locale, s'exclame-t-on ! Et
quand c'est la promotion «c'est presque du populisme d'ouvrir un concours de la
sorte et dans tout cela, le nombre de surveillants généraux admis ne dépasse
pas les doigts d'une seule main». Il n'y a qu'à se rappeler le modèle de
promotion interne instauré par le ministre Kharroubi pour relever une stabilité
du secteur éducatif dans le volet encadrement. Aujourd'hui, des tensions
internes sont dues à l'inexpérience, à l'opportunisme rampant. Ainsi est née
sous l'égide du syndicat national SNTE dans son siège local de l'école Ibn
Khaldoun, une coordination de ce corps.