En dépit de son statut de chef-lieu de daïra, force est de constater que
Chekfa demeure dépourvue de plusieurs équipements publics. En effet, faute d'un
bloc administratif les subdivisions des forêts et des travaux publics sont entassées
dans une ancienne école primaire dont les élèves ont été évacués il y a deux
ans, suite à une expertise technique de CTC faisant état de la menace de ruine
de cet établissement scolaire. Ladite commune dont la population est estimée à
trente mille habitants, érigée en daïra, lors du découpage de 1991, ne dispose
pas encore d'une antenne locale de la Sonelgaz et d'une banque, d'un palais de
la justice.
Un déficit en équipements publics
qui pénalise lourdement la population locale de cette ancienne commune. A
défaut de ces infrastructures publiques vitales ayant trait au vécu quotidien
de ses habitants, Chekfa constitue, à vrai dire, une simple cité-dortoir pour
une population liée quasi totalement à Taher. Un état de faits qui doit
interpeller les services compétents pour rattraper le retard dont souffre
ladite commune, fortement touchée par l'exode de ses habitants vers certains
centres urbains et villes dont entre autres Taher, Jijel, Alger...