Après les travaux de décapage de la rue Larbi Ben M'hidi et de la rue
Mohamed Khemisti qui se poursuivaient hier soir, commencés il y a une dizaine
de jours en prévision de la pose d'un nouveau bitume au niveau de ces artères,
le bitumage a commencé vendredi. Hier, les travaux, à la mi-journée, se
poursuivaient au niveau de la place des Victoires. Cette action est chapeautée
par la direction de l'Urbanisme de la wilaya d'Oran (DUC) et s'inscrit dans le
cadre de l'opération dite des 200 km concernant les 12 secteurs urbains. Selon
la Division de la voirie et de la circulation (DVC) de la commune d'Oran, l'opération
actuellement en cours touchera, en plus des rues Larbi Ben M'hidi et Mohamed
Khemisti, le boulevard de l'ALN (Front de mer). Une vingtaine d'artères du
centre-ville seront bitumées, soit en tout, près d'une dizaine de kilomètres de
voirie. Il faut dire que les récentes pluies ont quelque peu retardé cette
opération, ainsi que des travaux lancés dernièrement par la SEOR au niveau du
centre-ville, ce qui a nécessité une réunion de coordination avec les
différents concessionnaires de réseau, avant le lancement effectif des travaux
de bitumage. Pour ce qui est des délais, le même responsable dira que
l'opération sera finalisée avant la fin mars pour que le centre-ville soit prêt
pour l'important rendez-vous international qu'Oran s'apprête à accueillir du 18
au 21 avril prochain. En 2008, la voirie au niveau de la wilaya d'Oran avait
nécessité quelque 5 milliards de dinars, selon des chiffres de la direction de
la Planification et de l'Aménagement du territoire (DPAT). En 2009, les
autorités locales avaient entamé un programme de réhabilitation de la voirie
touchant plusieurs communes de la wilaya, particulièrement celles relevant du
Groupement d'Oran, à savoir, les commune d'Oran, Es-Sénia, Bir El-Djir et Sidi
Chami, dont les deux tiers du réseau étaient vétustes. Ce programme, toujours
en cours, qui concerne en tout quelque 200 kilomètres de voirie, est financé à
hauteur de 140 milliards de centimes par l'Etat et de 10 milliards de centimes
par l'APW, en plus des actions menées par les communes dans le cadre des PCD.