L'inquiétude des occupants de logements LSL
de D'har Chikh monte, au fil des jours, avec la crainte d'une expulsion d'un
toit chèrement acquis auprès des bénéficiaires originels.»La transaction
s'étant effectuée par des moyens de l'époque, frisant l'illégal pour contourner
la légalité», explique un menacé, «il est demandé par certains propriétaires
qui n'étaient pas dans le réel besoin et bénéficié de largesses, la révision du
prix de cession ou les clés sous peine de poursuite. Or, ce sont les véritables
sans logis qui les occupent actuellement», est-il précisé. Les dizaines de
familles dans le cas ne cachent pas leur crainte et réclament une
régularisation de leur situation «s'il est des personnes à poursuivre ce sont
bien les vendeurs car, ayant indûment ou sur la base de fausse déclaration,
bénéficié de logements sociaux destinés aux sans-abri», espèrent le menacer en
s'adressant à la presse. Bien que l'opération de distribution avait répondu à
certains critères et selon un découpage del'ex-APC.
Malheureusement, des bénéficiaires en quête de gain ont revendu
les logements n'étant pas dans le réel besoin de gîte», ajoute-t-il. Par
ailleurs et afin d'éviter les erreurs du passé, il recommande la révision des
listes FNPOS car, depuis l'affichage des listes, il s'est écoulé un temps où les
données et critères ont changé, «les bénéficiaires n'ayant pas tous le même
besoin, ni statut».