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Les habitants de
la cité des 1180 logements «Les Oliviers» (Maraval), par le biais de leur
comité de quartier, viennent de lancer un appel en direction du président de
l'APC pour la prise en charge des problèmes liés à l'aménagement et
l'embellissement du seul espace vert disponible mis à la disposition de leurs
enfants.
L'espace en question, qui allait être détourné de sa vocation, n'était-ce la grande mobilisation des habitants et du mouvement associatif du quartier, se trouve aujourd'hui presque à l'abandon. Selon le président du comité de quartier, M.Bendjelida Sid Ahmed, le secteur urbain El-Othmania leur a accordé l'autorisation de planter des arbrisseaux et des fleurs au niveau de cette placette, il y a presque une année, mais les habitants attendent toujours l'intervention des services de la DPE. Notre interlocuteur signale en outre que le terrain combiné réalisé au profit des jeunes de la cité est actuellement en état de dégradation et nécessite des travaux de réaménagement. «La clôture est très endommagée et doit être enlevée et remplacée, car elle constitue un réel danger pour les élèves de l'école mitoyenne au terrain», souligne le président de l'association, qui précise en outre que les enfants de la cité aspirent, à l'instar d'autres cités, à avoir un espace aménagé avec des toboggans et des chaises pour les familles. D. B. Femme, médecin et gréviste: Une rencontre sur les problèmes socioprofessionnels de la profession de médecin a été organisée, hier, par les praticiennes et les membres du bureau régional du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) à l'occasion de la journée mondiale de la femme. Selon le docteur Bouhafadi, président du bureau régional, «le regroupement était une occasion aux femmes praticiennes, actuellement en grève, pour débattre de leurs problèmes et préoccupations». «Cette rencontre nous a permis de discuter sur les problèmes que nous rencontrons dans l'exercice de notre métier, en tant que médecins et tant que femmes, et de réitérer nos revendications, après plus de trois mois et demi de grève», affirme Dr Fatah, l'une des praticiennes qui ont pris part à cette rencontre. Et d'ajouter que devant le mutisme de la tutelle, les mouvements de protestation vont être relancés. D'autre part, le Dr Bouhafadi a saisi cette occasion pour saluer toutes les femmes du secteur médical. «Le corps médical algérien est aujourd'hui largement féminisé. Le taux de femmes praticiennes est supérieur à celui de l'homme. La femme occupe environ 60% des postes du secteur médical. La féminisation de la médecine a entraîné de nombreux impacts positifs pour l'ensemble de la profession médicale, surtout que la femme médecin a toujours démontré qu'elle a un meilleur tempérament que l'homme et elle a bien su comment assurer cette noble tâche», a-t-il affirmé. Une étude réalisée au Canada sur l'impact de la féminisation de la profession médicale a démontré que les femmes communiquent mieux et établissent de meilleures relations avec leurs patients que les hommes, ce qui se traduit par une plus grande satisfaction des patients et par une amélioration de l'efficacité des interventions préventives et curatives. Elles ont plus d'aptitudes pour assurer un leadership dans la mise en place et le fonctionnement d'équipes multidisciplinaires. Les femmes pourraient ainsi contribuer à améliorer l'accès et la qualité des services. Elles ont, en outre, une approche plus holistique et orientée vers la prévention. En Algérie indépendante, la santé est le domaine où la parité est atteinte, à la différence des administrations, des autres professions libérales, de l'industrie, des assemblées élues et des exécutifs. A la période coloniale, les femmes ont d'abord investi les professions paramédicales et la première sage-femme a été diplômée vers 1910, suivie par d'autres sages-femmes, des infirmières et des assistantes sociales. Il fallait attendre les années 40 et la Seconde Guerre mondiale pour voir la première femme médecin, le docteur Aldjia Inoureddine (madame le professeur Benallegue), reçue au concours de l'internat des hôpitaux d'Alger. Dans les années 50, à la faculté de médecine d'Alger, sur une trentaine d'Algériens étudiants en médecine, les jeunes filles ne dépassaient pas la dizaine. L'accès à la carrière hospitalo-universitaire demeurait difficile et seules deux accédèrent à l'internat des hôpitaux. Dès l'indépendance, les étudiantes algériennes se sont inscrites en masse à l'université et particulièrement en sciences médicales. La longueur des études, l'hostilité familiale aux gardes de nuit ne les ont pas découragées. |
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