|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le directeur régional de la Caisse de
garantie des marchés publics (GGMP) s'est interrogé pourquoi les entreprises du
BTPH de l'Oranie affichent très peu d'engouement quant aux facilitations en
matière d'avantages sur le plan de financement des cautions de bonne exécution,
d'avances sur approvisionnement et d'avances forfaitaires. Selon lui, toutes
regroupées, les cautions représentent environ 50% du marché que l'entreprise
peut en bénéficier en peu de temps dès l'ouverture du chantier. Développant
davantage ce volet d'intérêt économique mais aussi de survie pour les
entreprises, l'orateur s'est demandé pourquoi ces dernières ne s'intéressent
pas aux commandes d'équipements publics mises leur portée par la CGMP. En
effet, le directeur régional évoque un déficit en termes de communication d'une
part et les habitudes de contracter des crédits auprès des banques, d'autre
part.
Le ministère des Ressources en eau s'intéresse à la mise à niveau des entreprises évoluant dans son secteur qu'elles soient publiques ou privées. Mais ce contraste est bien mis en évidence dans la wilaya d'Aïn Témouchent où les entreprises du BTPH ignorent quasiment la CGMP. Aucune évolution notable dans l'intéressement de l'accompagnement de la caisse aux entreprises. Elles préfèrent utiliser leurs moyens financiers propres que d'aller demander des cautions ou des commandes d'équipements publics. Le déficit en communication s'est transformé en méfiance donc au rejet des opportunités offertes par la CGMP. Le gouvernement met 1 milliard de DA par an pour la mise à niveau des entreprises, ces dernières pour exister doivent investir dans la technologie comme l'a souligné Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat lors de sa dernière visite dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Les grands absents dans la dernière rencontre organisée par l'AGEA sont les entreprises de la wilaya d'Aïn Témouchent. |
|