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Les syndicats de l'éducation sont
déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ils maintiennent le
mot d'ordre de grève reconductible chaque semaine, et ce, «jusqu'à la
satisfaction totale des exigences».
Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) et l'Union nationale du personnel de l'enseignement et de la formation (UNPEF) ont affirmé qu'ils n'ont obtenu aucune notification de la part de la justice. Ils ont ajouté en outre qu'ils n'ont obtenu aucune réponse de la part de la tutelle sur leurs principales revendications. La large adhésion à la grève, avec un taux de suivi de 94% selon Boudibe, le porte-parole du CNAPEST, et le mutisme de la tutelle sont des facteurs qui encouragent davantage la poursuite du mouvement de grève, selon les responsables du CNAPEST et de l'UNPEF qui refusent de renoncer à leur droit de grève, malgré le message du ministre Benbouzid, qui a voulu à travers la publication de la nouvelle grille des salaires désamorcer la crise. C'est clair, les syndicats de l'éducation qui ont réussi à paralyser la quasi-totalité des trois paliers, à la veille des examens, ne sont pas prêts à reculer sans obtenir une réponse concrète à leurs revendications socioprofessionnelles. Ils demandent un salaire digne d'un enseignant, une retraite après 25 ans de travail, la refonte de la gestion des œuvres sociales, ainsi que l'ouverture du dossier de la médecine du travail. Le bras de fer qui oppose les syndicats de l'éducation et le ministère de l'Education fait planer le risque d'une année blanche. |
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