Une cargaison de
17 tonnes de pièces détachées importées de Chine vient d'être refoulée, au port
d'Oran, pour défaut de mentions obligatoires en langue nationale, a-t-on
appris, hier, de sources portuaires. C'est au cours d'un contrôle effectué par
les inspecteurs chargés de la qualité et de la conformité des produits importés
que l'infraction a été constatée. Les agents ont découvert que les pièces
détachées étaient dépourvues de toute étiquette mentionnant la provenance, le
nom de l'importateur et autres indications en langue nationale. Cette opération
de refoulement vers le pays exportateur intervient en application, également,
de la directive du ministère du Commerce exigeant le contrôle de la conformité
des pièces détachées et accessoires de véhicules importés. Des sources proches
du dossier ont indiqué qu'en plus de la conformité, le ministère du Commerce a
exigé la présentation d'une attestation précisant que les pièces ont été
fabriquées sur autorisation de la firme mère. Ce sont des mesures qui visent à
intensifier le contrôle des marchandises industrialisées et les pièces
détachées importées de l'étranger. Il s'agit, selon des sources responsables,
d'un dispositif qui a pour but de lutter contre les produits non-conformes aux
normes afin d'assurer la sécurité des utilisateurs. Par ailleurs, on apprend
que plus de 200 tonnes de pièces détachées importées de Turquie, d'Espagne, de
Corée et d'Arabie Saoudite ont été admises, en février, au niveau des trois
ports de l'Ouest et qui sont Oran, Ghazaouet et Mostaganem, relevant de la direction
régionale du Commerce d'Oran. Notons que la valeur de cette marchandise
conteneurisée s'élève à 95 millions de dinars.