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8 milliards pour les avenues Zaamouche et de l'ALN

par A. El Abci

En prévision de la réception du parking à étages de l'avenue Zaamouche, situé à proximité de la gare ferroviaire, l'APC de Constantine entend «relooker» tous les alentours et notamment les avenues Zaamouche et de l'ALN, qui mènent depuis les quartiers ouest de la ville à toutes les wilayas limitrophes du Sud-Ouest.

 Ainsi, selon le vice-président chargé des réalisations à la municipalité du vieux rocher, Youcef Bouras, «il s'agira d'un grand lifting et d'une réhabilitation qui va toucher les deux boulevards en question, auxquels une enveloppe financière de plus de 8 milliards de centimes a été affectée.» Cette somme d'argent a été dégagée dans le cadre des plans communaux de développement (PCD), comptant pour l'exercice 2010, et dont il y a lieu de faire savoir que « tout le dossier, études, évaluations, a été déjà finalisé et ficelé », précise notre interlocuteur. Et de poursuivre, «maintenant que ce grand projet de réfection de ces deux voies de communication routière, stratégiques pour la ville des ponts, a bénéficié des financements nécessaires, il est permis de dire que l'ouverture du chantier ne saurait tarder au-delà de la semaine prochaine ».

 Les travaux de réhabilitation toucheront aussi bien les chaussées que les trottoirs, qui sont dans une situation de dégradation avancée en plusieurs des tronçons.

 A telle enseigne, ajoute t-il, qu'au niveau du carrefour juste avant l'entame des tunnels de la corniche qui mène vers l'Est algérien, la circulation dense connaît là un véritable gros point noir. En effet, ces deux infrastructures routières, situées l'une dans le prolongement de l'autre, constituent actuellement un axe de circulation très fréquenté et particulièrement par les poids lourds.

 Ces derniers en provenance des wilayas du Sud et en attendant le contournement de l'agglomération par l'autoroute, toujours en travaux, sont obligés d'emprunter ces deux avenues, qui constituent la seule voie de dégagement vers les villes côtières du Nord-Ouest du pays.

 Toutefois, souligne notre vis-à-vis, les travaux de réfection ne se limitent pas seulement aux réhabilitations des nids-de-poule et divers enfoncements aux chaussées et trottoirs, mais comprennent également l'éclairage qui laisse à désirer en plusieurs endroits de ce linéaire. Si en certains emplacements la lumière existe et à profusion, des pans entiers de ces voies de communication sont carrément jetés dans l'obscurité.