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Médéa: Arrestation de trois escrocs

par Rabah Benaouda

Un total de près de 170 millions de centimes est le préjudice financier causé à huit citoyens fellahs ou éleveurs de profession, victimes d'escroquerie de la part de trois individus qui se faisaient passer pour de «hauts cadres» du ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR).

 C'est cette affaire d'escroquerie avérée qui vient d'être traitée par les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale de Séghouane, chef-lieu de daïra situé à 44 km au sud-est de Médéa, à l'issue de l'enquête de laquelle les trois mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt. Il s'agit de B.H, D.K et H.M, âgés respectivement de 50, 46 et 30 ans et originaires de cette petite commune de Séghouane.

 Selon les informations qui nous ont été communiquées au niveau des services de la police judiciaire relevant du commandement du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya de Médéa, les trois mis en cause promettaient à leurs victimes qui des contrats de travail dans l'agriculture qui l'utilisation de leurs tracteurs (moyennant des revenus) pour la mise en valeur des terres dans la commune de Boughezoul, qui des aides financières agricoles pour l'achat de vaches et de moutons ainsi que du matériel alors qu'une autre victime s'était vue promettre l'autorisation pour la réalisation d'une station-service.

 Une affaire qui est partie du dépôt de plainte de la part des huit victimes, du moins celles qui se sont fait connaître et dont l'enquête allait aboutir à l'arrestation des trois escrocs dont deux seront appréhendés dans un restaurant situé dans la petite ville de Seghouane, où ils avaient donné rendez-vous à leurs victimes, alors que le troisième a été appréhendé à Bouchrahil, une commune relevant de la daïra de Sidi Naâmane et située à 57 km à l'Est de Médéa.

 Une arrestation qui a été opérée par les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale de Bouchrahil. Confondus par leurs victimes, ces trois individus ne tarderont pas à reconnaître tous les faits qui leur étaient reprochés.