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Pas moins de 382 permis de conduire ont été retirés, en janvier dernier,
par la commission de wilaya pour différents délits liés au non-respect du code
de la route, a-t-on appris hier, de sources policières. Ce sont généralement
des infractions sanctionnées par le code de la route dont les textes de loi
sont clairs. Celles-ci sont relatives à l'excès de vitesse, aux dépassements
dangereux, au non-respect du stop, à l'utilisation du portable au moment de la
conduite et, surtout, la conduite en état d'ivresse. A ce titre, 1.120 infractions
ont été constatées par les agents de la sécurité routière de la Sûreté de la
wilaya d'Oran. Neuf infractions sont dues à des excès de vitesse, alors que 62
autres infractions ont été constatées en matière de transport urbain. Les
agents de la voie publique ont également relevé 13 cas de défaut d'assurance,
38 cas de défaut de fiche de contrôle technique, 44 cas de défaut
d'autorisation pour transport de voyageurs. Outre les infractions, les agents
ont procédé à la mise en fourrière de 27 motos pour défaut de casque. Notons
que ces contrôles interviennent au moment où une campagne de sensibilisation
est lancée, depuis quelques jours, par le service de la sécurité routière de la
Sûreté de la wilaya d'Oran, en coordination avec la direction des Transports.
L'objectif est de sensibiliser les usagers de la route sur les nouvelles dispositions de cette loi dont l'application sur le terrain se fera dans les prochains mois. Une campagne qui vise également tout l'effectif de la voie publique sachant que des examinateurs relevant de la direction des Transports ont été désignés pour encadrer cette formation au profit des agents de police. Rappelons qu'en matière de prévention contre les accidents de la route, un fichier englobant les chauffards de la route, des chauffeurs clandestins et des récidivistes a été mis en place par les services de la Sûreté de la wilaya d'Oran. Une nouvelle banque de données qui a permis aux services de la voie publique d'identifier en temps précis tous les contrevenants au code de la route. A vrai dire, la prise en charge de ce dossier s'est traduit par l'urgence de recourir à ce fichier de personnes ayant déjà à leur actif plusieurs accidents de la route, des conducteurs clandestins déjà interpellés par les services de la police et d'autres personnes dont le permis de conduire a été confisqué pour des excès de vitesse répétés ou autres infractions. |
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