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Le rideau est tombé ce samedi sur la 19e édition du championnat d'Afrique
des nations de handball au Caire avec la consécration de la Tunisie chez les
messieurs et l'Angola chez les dames, avec une palme spéciale pour notre équipe
masculine qui est montée sur la troisième marche du podium, synonyme de
qualification au Mondial 2011 en Suède. Pour bon nombre d'observateurs, la
sélection de Salah Bouchekriou, qui n'a concédé qu'une seule défaite sur les
sept matches joués, méritait mieux et fut la grande découverte de ce
rendez-vous de la petite balle africaine. Après un départ en trombe dans la
compétition avec une démonstration de force face respectivement au Congo, à la
Côte d'Ivoire et au Maroc, qui se sont tous trois contentés de limiter les
dégâts, les camarades de l'excellent Abdelmalek Slahdji, désigné meilleur
gardien de but de cette édition, reversés lors dans la seconde phase dans un
groupe où figuraient la Tunisie et l'Angola, deux solides clients pour la
qualification aux demi-finales, ont montré de bonnes dispositions tant
tactiques que physiques en terminant cette seconde phase coleaders avec la
Tunisie, laquelle, avec un meilleur goal-average, a pu terminer en tête.
Toujours est-il que la sélection nationale, qui est montée en puissance au fil de la compétition, a montré un visage des plus séduisant face au vainqueur de l'épreuve qui a arraché un nul inespéré en fin de rencontre, ce qui lui a permis d'éviter d'ailleurs le pays organisateur en demi-finale. Face à l'Egypte, qui s'est baladée jusque-là face à des équipes de faible calibre, à l'exception de l'Angola, on ne donnait guère de chances aux Algériens pour une place en finale. Dans une salle archicomble et face à un public hostile qui tenta de saper le moral des camarades du jeune Berkous, l'autre grande révélation de ce tournoi, le sept national a vu sa détermination renforcée lorsque l'hymne national fut sifflé. C'est le revers de la médaille, dirions-nous, puisque la pression des 35.000 spectateurs a eu l'effet inverse car, sur le parquet, le sept national avait l'emprise sur les débats en dominant des pieds et des épaules le sept égyptien qui n'a pas trouvé ses marques. Et n'était-ce ce coup de pouce de la paire roumaine dans les cinq dernières minutes, l'Egypte n'aurait jamais atteint la finale. L'ex-entraîneur national Aziz Derouaz, qui n'est plus à présenter, ainsi que l'ex-capitaine de la sélection française, Jackson Richardson, une icône de la petite balle, n'ont pas tari d'éloges sur la sélection nationale qui peut bouleverser la hiérarchie dans un proche avenir et régner comme par le passé sur le continent africain. Concernant la sélection féminine, la plus jeune de ce tournoi, arriver dans le carré final est en somme un exploit. L'avenir appartient aux camarades de Dob, laquelle équipe, en gagnant en expérience et avec une bonne prise en charge, est en mesure de rivaliser avec les intouchables Tunisiennes et Angolaises. |
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