Les revendications des enseignants portant sur le versement de leurs dus
en matière d'IEP et IAPP seront exhaussées dans les prochains jours». C'est ce
qu'a déclaré solennellement lors d'une conférence de presse tenue à Oran,
M.Dellalou, président de la Fédération nationale des associations des parents
d'élèves (FNAPE). Tout en reconnaissant la légitimité des doléances du corps
enseignant, M.Dellalou, comme pour ménager les uns et les autres afin d'apaiser
les esprits, a également précisé que depuis l'accord conclu avec la tutelle, le
24 novembre dernier, un accord qui a permis la reprise des cours, la tutelle,
en l'occurrence le ministère de l'Education, a déposé le dossier auprès du
Premier ministère. Mais la concrétisation de l'accord, selon lui, «nécessite la
mise en place de mécanismes adéquats». Le premier responsable de la FNAPE a
également indiqué qu'il «a pris attache avec tous les syndicats autonomes qui
ont annoncé séparément des actions de protestation afin de temporiser et parmi
eux le Snapest, dont le coordinateur aurait donné des assurances pour reporter
sa grève. L'objectif de cette démarche émanant d'un partenaire social, selon le
conférencier, est de ne pas compromettre la scolarité des élèves et éviter tout
spectre d'une année blanche, qui pourrait avoir des effets incommensurables sur
le fonctionnement de l'institution éducative. «Deux grèves en une année est un
fait inquiétant et intolérable», devait soutenir M.Dellalou, mais qui nécessite
en revanche d'éclaircir des zones d'ombre et avec une urgence d'agir et éviter
le pourrissement. Le même responsable a également précisé que le second
trimestre est le plus court de l'année et demeure la dernière ligne droite
avant les examens finaux. Ceci étant, M.Dellalou a été rassurant en faisant
savoir qu'une conférence nationale aura lieu entre le 15 et 25 mai prochain
pour faire le point sur l'état d'achèvement des programmes afin de
confectionner les épreuves des différents examens, à savoir le baccalauréat, le
BEM et celui du passage de la 5ème à la 1ère année moyenne. Par ailleurs, le
président de la FNAPE a rappelé que l'une des revendications des syndicats
autonomes à savoir leur participation à la gestion des œuvres sociales du
secteur de l'Education sera également exhaussée étant donné que la révision de
la loi 158 datant de 1994 et donnant la primauté à la seule centrale syndicale
UGTA de siéger au niveau des commissions des oeuvres sociales est un texte
révolu et devra donc prendre en considération la présence dans le monde
syndical de l'ensemble des organisations autonomes.