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Des Montpelliérains à l'université Mentouri

par A. Mallem

Dans le cadre d'une opération d'évaluation du projet Averroès relatif à la coopération entre plusieurs universités des pays de l'Union européenne et du Maghreb, réunies dans un consortium d'échanges et de partenariat, l'université Mentouri de Constantine a accueilli, hier matin, une délégation de l'université de Montpellier 2 (France) composée du coordinateur de ce projet, M. Michel Dumas, et d'un chargé de mission.

 Après avoir été reçus par le docteur Djekoune, recteur de l'université Mentouri, qui leur a fait un exposé sur l'université qu'il dirige, les membres de la délégation française ont tenu une séance de travail avec le vice-recteur, chargé des relations internationales, Mme Hobar Farida, et son staff. Ces derniers ont expliqué à leurs hôtes, d'une manière plus précise, tous les objectifs réalisés par Averroès 1 et 2, et ceux dont l'atteinte est envisagée dans le cadre d'Averroès 3. Mme Hobar dira : « Nous sommes actuellement en train de rédiger Averroès 3 et le coordinateur, M. Michel Dumas, effectue une tournée dans toutes les universités partenaires pour recueillir leurs avis sur l'application des deux précédents programmes afin de rédiger le troisième dans les meilleures conditions. Ce projet a pour objectif de renforcer la coopération entre les institutions de l'enseignement supérieur de l'Union européenne et des pays du Maghreb grâce aux bourses de mobilité pour l'échange d'étudiants et d'enseignants».

 Porté par l'université Montpellier 2, le projet Averroès réunit, selon notre interlocutrice, 11 universités de quatre pays de l'Union européenne et 9 universités du Maghreb. Il s'agit de Montpellier 1, 2 et 3, l'université SupAgro de la même ville, l'université de Nice, celle de Perpignan, l'université d'Aix à Marseille, l'université de Liège en Belgique, celles des Iles Baléares et de Cadix en Espagne, celle de Gênes en Italie, trois universités marocaines, trois algériennes et trois tunisiennes.

 Les objectifs de ce projet sont d'échanger et de diffuser le savoir-faire et les bonnes pratiques des établissements de l'enseignement supérieur européens et maghrébins, de contribuer par les échanges d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants, au renforcement des liens économiques, politiques, culturels et éducatifs entre ces pays et promouvoir la coopération entre leurs institutions universitaires dans l'optique d'une meilleure connaissance des peuples.

 «Ce projet a commencé en 2008, poursuit Mme Hobar. Et depuis cette année, nous avons envoyé en bourse de formation dans les pays membres de ce consortium universitaire 19 étudiants en licence pour effectuer une partie de leur cursus, 9 en master, 5 en doctorat, un post «doc» (recherche qui se fait après le doctorat) et 4 staffs, personnel administratif constitué soit d'enseignants, soit de cadres supérieurs de l'université».