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NAHD: Le président Manaâ compte aller au bout de son mandat

par Ali El-Mahi

Manaâ Guenfoud, le président du NAHD dont l'équipe occupe la dernière loge au classement de la division Une, ne compte pas démissionner de son poste, malgré la pression qu'il subit de la part de ses détracteurs. Pour lui et les membres de son bureau, ce qui importe, c'est qu'il n'est pas question de laisser le NAHD entre les mains de personnes qui ne connaissent rien à la gestion d'un club et qui veulent de surcroît servir leurs intérêts personnels. «Comment voulez-vous, que je quitte le NAHD menacé par la relégation et qui est en train de vivre l'une des périodes les plus difficiles de son existence ? Je reconnais que la situation de notre équipe n'est guère reluisante. On a déjà un pied en nationale «Deux», mais on fait toujours confiance à nos joueurs capables de faire bouger les choses dans le bon sens.

 On aurait pu éviter les erreurs qui ont créé cette situation, comme le fait d'avoir accepté de recevoir au stade Zioui qui ne convient pas à nos joueurs. Ce sont les équipes visiteuses qui tirent profit de ce stade, ce qui explique les mauvais résultats enregistrés à domicile» soulignera Manaâ. Le premier responsable du NAHD se défend d'être le seul responsable de ce qui arrive au NAHD. «Nous avons hérité d'une situation catastrophique. Autant dire qu'on s'est retrouvé sur un terrain miné, du fait que mon prédécesseur, Mohamed Toumi, a tout simplement libéré une grande partie de l'effectif, notamment les joueurs formés au club, ce qui explique le recrutement massif opéré avant le début du championnat. Nous n'avions pas le choix, maintenant, on espère remonter la pente au plus vite», précisera-t-il. Manaâ était loin de penser que son équipe allait être menacée par la relégation, et on ajoutera même que son espoir, au début de saison, était de voir le NAHD jouer les premiers rôles.

 Toutefois, Manaâ n'a pas l'intention de fuir ses responsabilités en décidant de mettre fin à son mandat, et ce quoiqu'il arrive.