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« Dans la commune
du Khroub, par exemple, plus de 98 % des entrepreneurs qui ont bénéficié de
lots de terrains destinés à l'investissement n'ont rien fait. Pourtant, nous
leur avons accordé toutes les facilités voulues au moment même où la loi
interdisait de donner directement des terrains. Ce que je peux dire est que,
malheureusement, je n'ai pas toujours eu du répondant et je n'ai rencontré que
des gens qui n'avaient aucune envie de travailler, mais qui ont, par contre, la
critique assez facile». Ce constat négatif sur la situation de l'investissement
dans la wilaya de Constantine a été fait, hier, par le wali, M. Abdelmalek
Boudiaf, à l'ouverture d'une journée débat sur l'investissement, organisée au
Palais de la Culture Malek Haddad.
Prenant à témoin, le président du Club des investisseurs du grand Constantinois (CEIGC) qui était présent, le wali a cité l'exemple récent concernant la mise en place d'incinérateurs pour régler le problème des médicaments et consommables qui étaient jetés dans la nature. Le premier responsable de la wilaya dira à ce propos : «ayant été saisi par les services de sécurité qui m'ont signalé le danger potentiel sur la santé des citoyens constitué par ces consommables médicaux jetés en plein air, j'ai aussitôt décidé de confier cet investissement à deux entrepreneurs, mais aucun d'eux n'a manifesté l'intention de travailler dans ce créneau». Cette rencontre a réuni plusieurs directions exécutives de la wilaya, comme l'environnement, l'urbanisme, la santé, l'agriculture, avec les opérateurs économiques, les organisations patronales et associations professionnelles ainsi que le président de la Chambre du commerce et d'industrie, à l'initiative de la direction de la Petite et Moyenne entreprise et de l'artisanat. A l'ordre du jour, l'évaluation des opérations d'investissement et, surtout, débattre des obstacles et autres que rencontrent les investisseurs dans la wilaya. «Cette rencontre verra la présentation d'exposés autour des dispositifs d'aide de l'Etat et les avantages accordés à ce secteur, notamment dans les lois de finances 2008 et 2009, sans oublier la loi de finances complémentaire 2009, et enfin la loi de finances 2010», a expliqué M. Achouri, directeur de wilaya de la PME-PMI et de l'artisanat. La LFC 2009, dira-t-il par exemple, dispense tout entrepreneur qui emploie 100 travailleurs du versement des impôts pour les cinq années à venir. Ce responsable indique enfin que les communications sont centrées sur deux volets essentiels : le problème du foncier industriel et les mesures incitatives à l'investissement. |
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