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Hammam Bou Hadjar : Les regards, un vrai casse-tête
par Belhadri Boualem
Le mieux est d'achever les projets dans les
règles de l'art. C'est le réflexe de tout un chacun et ce qui est demandé par
les contrats liant les maîtres de l'œuvre et de l'ouvrage. La ville des saints
et des bains a eu sa part méritée relative au revêtement des rues en béton
bitumineux. Jadis c'était uniquement les axes principaux qui en avaient ce
droit et ce privilège. Mais cette fois-ci d'autres rues ont été revêtues en
B.B. pour la première fois. Le sondage fait auprès des citoyens de Hammam Bou
Hadjar tend vers la satisfaction quasi totale en attendant le tour des
accotements qui laissent à désirer et dont leur état actuel pousse semble-t-il
les usagers piétons, à piétiner la chaussée, une situation pas agréable causant
parfois des désagréments aux automobilistes. Cependant, les artères retapées en
B.B. accusent des insuffisances en terme de réajustements des niveaux des
tampons des regards d'assainissement, de l'eau potable et autres relevant de la
Sonelgaz et des Postes et télécommunication. Ces ouvrages constituent des
dangers avérés pour les usagers de la route. Et étant donné qu'ils occupent le
milieu de la chaussée et rarement les accotements, le danger est plus accentué
notamment en position de doubler des voitures en stationnement ou au moment de
croisement de véhicules. Combien sont-ils ces regards nécessitant un
rehaussement? 100, 1200 ou 150? En tous les cas ils sont nombreux. Et au cas ou
le marché portant revêtement des rues de Hammam Bou Hadjar n'a pas prévu dans
ses clauses contractuelles une telle disposition faut-il supposer que cela est
laissé aux collectivités locales qui vont accomplir cette tâche? A quand? se
demande tout observateur. Un projet bien ficelé ne doit en aucun cas omettre
une telle clause. Si par le passé la commune disposait d'une entreprise et d'un
petit budget pour prendre en charge ces travaux, aujourd'hui l'APC a
pratiquement concédé la quasi-totalité des services publics. Le citoyen à
Hammam Bou Hadjar a besoin de savoir qui doit faire cette tâche d'intérêt
général? Avant-hier, un automobiliste a failli cogner un véhicule venant en
sens inverse au moment où il devait éviter le trou au dessus d'un regard
médiane dont le tampon n'a pas été rehaussé.
Ce
type d'incident peut se renouveler dans n'importe quelle rue de la ville de
Hammam Bou Hadjar en pareille situation. Que faut-il incriminer en cas
d'accident mortel? La question reste posée.
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