|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Un cumul de 18.585 postes d'emploi permanents ont été générés au cours
des dix dernières années dans la wilaya d'Oran dans le cadre du dispositif de
soutien à l'emploi des jeunes, selon un bilan de la direction de l'Agence
nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) communiqué à l'occasion des
portes ouvertes sur l'emploi organisées depuis dimanche à la médiathèque
(ex-Cathédrale). Ces emplois ont été créés à la faveur de projets financés dans
le cadre de ce dispositif, au nombre de 5.966 projets, selon les formules
proposées par l'ANSEJ, à savoir le montage triangulaire (jeunes, ANSEJ et
Banques) et mixte (promoteur et ANSEJ). Concernant les secteurs investis par
les jeunes promoteurs, celui des services se taille la part du lion avec 38%,
soit 2.270 projets, suivi des petits métiers et de l'artisanat avec 17%, soit
1.007 projets, selon les données de l'ANSEJ. D'autres secteurs d'activités, à
l'instar de l'agriculture, de l'industrie, des BTPH, ont aussi attiré les
jeunes.
Le même bilan, qui fait état d'un investissement global de près 14,4 milliards de DA consentis par l'Etat durant la période indiquée, relève que pour la seule année 2009 pas moins de 2,3 milliards de DA ont été dégagés pour le financement des projets de création de micro-entreprises dans la wilaya. 2.697 nouveaux postes d'emploi ont été générés en 2009. Selon un cadre de l'ANSEJ rencontré à la médiathèque, cette croissance est motivée par les facilités mises en place par ce dispositif, ainsi que l'information et la sensibilisation sur l'accompagnement des jeunes promoteurs dans les étapes de concrétisation du projet d'investissement partant de sa constitution et le dépôt du dossier jusqu'à l'acquisition du matériel et l'entrée en service. Notre interlocuteur fait état de l'intérêt que suscite ce dispositif après les mesures de facilitation apportées par la commission locale d'étude et de financement des projets de micro-entreprises (Clef), et note que depuis la mise en place de cette commission, le nombre de projets financés a augmenté. Le bilan de 2009 fait état de 761 dossiers financés sur 1.233 examinés, soit le double de l'année 2008. «Les banques ne sont plus réticentes quant au financement des projets de l'ANSEJ. L'installation, par la wilaya d'Oran, du comité local d'études et de financement de projets (Clef) a donné ses fruits et les résultats sont satisfaisants. Nous travaillons avec cinq banques: la BADR, BEA, BNA, BDL et CPA. A titre indicatif en 2009, 723 projets ont été financés par ces banques dont 220 projets ont été financés par la BEA, 154 par la BNA et 126 par la BADR», affirme notre interlocuteur, qui a indiqué que «les 58 commissions qui ont siégé depuis le 20 janvier 2008 ont validé 1.964 dossiers sur 2.506 examinés dans différents secteurs d'activités». D'autre part et en plus de l'accueil et l'étude des dossiers, l'ANSEJ effectue des études techniques pour chercher de nouveaux créneaux prometteurs dans le monde de l'emploi. Des études destinées à jauger la fiabilité et la rentabilité économique des projets envisagés par les jeunes investisseurs ont été menées dans ce sens. Un souci de suivi permanent, traduit par l'établissement de la cartographie des métiers pour les 26 communes de la wilaya. Notre interlocuteur a ajouté que dans le cadre d'une convention avec le secteur de la formation professionnelle, la validation des acquis professionnels a permis à des dizaines de jeunes porteurs de projets (sans diplôme) de passer par le canal de la formation professionnelle pour avoir des diplômes (après une formation et un test de qualification de trois jours) et bénéficier du dispositif de l'ANSEJ. Le nombre des ces jeunes est estimé à 480 porteurs de projets. Dans le cadre de l'accompagnement des promoteurs, quelque 600 jeunes ont été initiés à la formation dans le management et le développement de l'esprit entrepreneurial. Notons que cette tendance à «la dynamisation de la création de petites entreprises, avec le soutien et l'accompagnement de l'ANSEJ», devrait se maintenir en 2010 à la faveur d'un programme de suivi devant répertorier les besoins exprimés dans les différents segments du développement à travers les 26 communes de la wilaya. |
|