Douze familles habitant au 10, rue Hamou Ali dans le quartier de Cité
Petit ont lancé, hier, un SOS aux instances locales leur demandant de leur
venir en aide après l'effondrement partiel survenu dans un balcon séparant le
premier étage du rez-de-chaussée de l'immeuble vétuste. En effet, depuis cet
incident qui s'est produit dans la nuit de dimanche à lundi, tous les effets
personnels des deux familles sont restés coincés dans les minuscules
appartements de cette bâtisse datant de l'ère coloniale et menaçant ruine. «Le
choc était tellement violent que les occupants des lieux ont pensé à une
secousse tellurique», a souligné une mère de famille, avant d'ajouter que «tous
les locataires sont sortis dans la rue craignant un autre effondrement où les
dégâts seront plus importants». Ainsi, pris de panique, les habitants des lieux
ont décidé d'alerter les services concernés pour qu'une commission soit
dépêchée sur les lieux afin d'inspecter de visu les dégâts occasionnés. Les
familles sont pénalisées car tous leurs objets sont restés sur place et elles
ne peuvent les récupérer sans danger. Selon notre interlocutrice, quelques
jours auparavant, un effondrement similaire s'est produit dans un appartement
occasionnant des dégâts importants au plafond et aux murs. Si à l'heure
actuelle, l'on ne déplore aucun blessé, les occupants craignent le pire avec
l'état de vétusté avancé de cette bâtisse. Outre les murs qui s'effritent,
viennent s'ajouter les crevasses qui parsèment le plancher. Un constat alarmant
qui ne cesse d'inquiéter les douze familles qui depuis cet écroulement vivent
avec une peur permanente, seul espoir étant que leurs doléances soient prises
en considération par les instances locales, dans le but d'éviter d'éventuels
drames qui pourront endeuiller des familles entières.