Alors que leurs camarades de Bouzaréah, de
Dély Brahim ou de l'ITFC tout proche ont bénéficié du transport vers L'Arba,
les étudiants de la faculté de droit de Ben Aknoun sont obligés de courir à droite
et à gauche pour espérer trouver une place dans un bus déjà bondé, au niveau
des autres facultés. Ainsi, ils sont une centaine d'étudiants, en majorité des
filles, à éprouver les plus grandes difficultés pour rejoindre leur faculté ou
leurs demeures, surtout quand les cours commencent à 8h ou qu'ils finissent à
17h. Et ils s'étonnent que leurs camarades des autres universités et facultés,
aient bénéficié du transport et qu'ils en soient exclus pour des raisons qui
demeurent inconnues. Mais ils espèrent, quand même, que les responsables de
l'ONOU se rappellent de leur existence et qu'ils mettent à leur disposition un
ou deux bus, ce qui allègerait énormément leur calvaire.