Installé depuis peu dans ses nouvelles
fonctions par l'inspecteur régional de la DGSN. Monsieur Ghafi Mohamed, chef de
sûreté de la wilaya d'Aïn Témouchent, a rencontré ce mardi, la presse écrite
locale. Ce premier contact de mise en relation était nécessaire pour les deux
parties mais beaucoup plus pour l'autorité de la sûreté qui voulait non pas
communiquer aux journalistes mais savoir ce qu'ils pensent de son secteur et
par ricochet décrypter des informations nécessaires lui permettant d'ajuster,
tant soit peu, sa feuille de route s'il juge nécessaire à travers ce qu'il
attendait comme informations sur la situation générale de la wilaya. C'est
faisable dans la mesure où il voulait connaître davantage ce que probablement
ses services n'ont pas rapporté et c'est aussi dans l'intérêt général d'agir de
la sorte. Aussi, il paraissait plus ouvert et ne se gênait nullement d'entendre
des critiques sur la façon dont la sûreté mène et dirige ses missions « La
porte est grande ouverte et vous serez les bienvenus à n'importe quel moment,
vous trouvez auprès de moi-même et de mes services ce dont vous avez besoin
comme information et en aucun cas elle ne sera retenue quand nous en
disposions,» disait-il en résumé. L'on a aimé qu'il nous livre les grandes
lignes de sa stratégie globale qu'il entend développer durant le contrat de
performance 2010-2014. La question lui paraissait opportune et d'un intérêt
particulier, outre les sûretés de daïra, les postes de police, les sûretés
urbaines, la brigade de recherche spécialisée le centre cynophile, le centre de
formation et de préparation, le nouveau chef de sûreté s'intéresse davantage à
l'information de proximité, une politique qui a donné des résultats ces
dernières années et qui doit être améliorée à même d'amener les citoyens à se
prendre en charge en terme de volets liés à la sécurité des cités et cette
prise en charge n'aura d'effets immédiats qu'à travers le renforcement de
l'information de proximité. Présentement la police s'oriente vers plus de
professionnalisme, une condition sin qua non pour être à la hauteur des
nouvelles missions qu'attendent la police notamment la maîtrise des nouvelles
techniques dans la lutte contre le crime organisé, le grand banditisme, la
cybercriminalité, le trafic de drogue, qui prend des mesures importantes, la
violence dans les stades, dans les écoles et autres. Le premier pas est
franchi, il est insuffisant mais nécessaire pour appréhender les autres pas qui
définissent clairement la nouvelle politique du secteur.