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« Les sous-locations des logements sociaux par leurs bénéficiaires à des
tierces personnes est un phénomène qui a pris beaucoup d'ampleur ces dernières
années», nous a déclaré hier la responsable de la cellule de Communication au
niveau de la direction de l'Office de promotion et de la gestion immobilière
(OPGI) de la wilaya de Constantine.
Conscients du problème, soutient encore notre interlocutrice, les responsables dudit office voulant mettre un terme à cette pratique, et suite à une instruction ministérielle de la tutelle, ont mis en place des brigades de contrôle qui sont fonctionnelles depuis l'année 2007. Ces équipes sont constituées d'agents de l'OPGI, qui ont pour mission principale de localiser et débusquer ces cas de sous- locations et en même temps, recenser les occupations illégales. Ces équipes établissent chaque deux mois des comptes-rendus chiffrés de leurs sorties sur le terrain, est-il encore ajouté. Ainsi dit-elle, à la fin de l'année 2009, nous avons recensé 400 cas de sous-location de logements sociaux et cela uniquement au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Tous les dossiers une fois ficelés seront transmis à la justice, ajoute la chargée de Communication. En ce qui concerne les occupations illégales de logements sociaux notre interlocutrice nous fait part de 107 cas enregistrés à la nouvelle ville Ali Mendjeli et 8 autres cas à Massinissa. Tous les indus occupants ont été traduits en justice et 60 jugements ont été prononcés en faveur de l'OPGI. Le reste des dossiers est en cours d'étude au niveau des services du contentieux. Abordant le volet des créances détenues par les locataires des logements sociaux qui ont des arriérés de loyers, la chargée de la communication avance le chiffre de 180 milliards de centimes de loyers impayés». «A l'heure actuelle, nous avons intenté des procès contre 5650 locataires mauvais payeurs. Et de signaler que ce genre de dossiers sont automatiquement transmis à la justice après la troisième mise en demeure adressée aux locataires récalcitrants. |
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