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Les intempéries
observées ces derniers jours à travers la wilaya de Skikda, ont été à l'origine
de la montée des niveaux d'oueds faisant craindre le pire. En effet, c'est le
chef-lieu de daïra de Ramdane Djamel, à une quinzaine de kilomètres du
chef-lieu de wilaya qui a été le théâtre d'inondations causant des
perturbations dans la circulation routière. La voie ferrée a été également
fermée au trafic après l'effondrement d'un mur de soutènement au niveau de la
localité de Ras El-Ma obligeant un train de transport d'hydrocarbures à
rebrousser chemin. A Azzaba, la RN 44 menant vers Bissi a également été coupée
à la circulation, à la suite du débordement d'un oued contraignant les habitués
de cet axe routier à se rabattre sur la RN 3 pour se rendre à Skikda qui n'a
pas été épargnée à son tour. En effet, certaines parties basses de la ville,
exposées habituellement aux crues ont connu également des inondations dans la
matinée de mercredi dernier. C'est le cas particulièrement de la cité des «500
logements» où des habitants n'ont pas voulu transformer leurs véhicules en
«embarcations» pour traverser les étangs qui se sont formés, l'artère
principale de l'Avenue du 20 Août 1955 a eu, elle aussi, son lot de malheurs en
contraignant les automobilistes à opérer des contournements pour pouvoir se
rendre au centre-ville. A noter que le point noir que constituait le croisement
de la route de Merdj Eddib avec celle de la cité Boulkeroua (à l'angle du stade
du 20 Août 1955) n'a pas été inondé contrairement aux années précédentes où la
moindre averse paralysait la circulation à ce niveau. Il est vrai que des
travaux ont été entrepris, il y a peu de temps, pour solutionner le problème,
malheureusement ce n'est guère suffisant si l'on juge par l'état déplorable de
la chaussée où les nids de poule gorgés d'eau se transforment en véritables
pièges pour les citoyens comme c'est le cas de la cité Aïssa Boukerma où
l'accès est dans un état catastrophique. Dans ces lieux, les habitants prient
le ciel de ne pas se voir carrément isolés un jour à cause des profondes
crevasses qui garnissent l'entrée de la cité. A Merdj Eddib ce sont les regards
béants dépourvus et de toute protection à défaut de fermetures qui constituent
une sérieuse menace, tout comme ici et là des grilles d'avaloirs qui
«disparaissent» mystérieusement et qui deviennent des dangers réels pour la
circulation particulièrement de nuit comme c'est le cas de la voie menant à la
Cité Zeramna. Non loin de la mosquée, une importante déformation de la chaussée
oblige les véhicules à slalomer pour l'éviter, ici la chaussée s'est rétrécie
soudain en peau de chagrin, et la voie principale empruntée quotidiennement par
des milliers de véhicules de tout gabarit a subi de sérieuses «plaies» car à
quelques mètres de là, un terrassement a été effectué au beau milieu de la
chaussée et attend depuis longtemps sa remise en état; depuis il constitue un
sérieux goulot d'étranglement surtout par sa proximité avec un arrêt de bus.
C'est tout dire des risques que cela fait peser quotidiennement sur les citoyens à pied ou en voiture, pourtant rien ne semble indiquer une volonté quelconque de prise en charge rapide de cette anomalie. Il est vrai que la municipalité a du pain sur la planche et elle doit mettre les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu, il y a même urgence en la demeure. |
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