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Partout où nous nous rendons, dans toutes
les communes et même dans les localités les plus reculées, le secteur du
bâtiment nous accueille. Des chantiers un peu partout, des bâtiments finis qui
n'attendent que la remise des clés aux heureux bénéficiaires, d'autres qui
seront bientôt réceptionnés alors que certains viennent d'être lancés. Plus de
500 à Meftah, 1300 à L'Arba, 100 à Ouled Slama, 900 à Bougara, 200 à Hammam
Mélouane ou encoe plus de 400 à El-Affroun, 1500 à Mouzaïa, 100 à Oued El
Alleug, 900 à Blida et le reste dans toutes les autres communes de la wilaya
sont sur le point d'être réceptionnés et sont constitués soit de logements
sociaux locatifs ou sociaux participatifs. Mais il reste toujours que lors de
la récente visite du wali au niveau du chantier, plusieurs remarques ont été
faites aux entreprises réalisatrices ainsi qu'aux bureaux d'études chargés du
suivi ou aux directions concernées.
Le nombre insignifiant d'ouvriers au niveau de ces chantiers a fait dire à M. Hocine Ouadah que: «Les entreprises qui ne mettent pas un nombre suffisant d'ouvriers sur le chantier dont elles ont la charge ne doivent plus être acceptées, car c'est la cause de retard la plus importante et c'est aussi un signe que ces entreprises ne sont pas qualifiées pour le bâtiment». D'ailleurs plusieurs d'entre elles ont été sommées de renforcer les chantiers en moyens humains et matériels et d'augmenter la cadence de travail afin de livrer les logements dans les délais contractuels. Outre le personnel insuffisant, c'est la qualité de travail qui s'est avérée dans de nombreux cas très médiocre. Des fenêtres très mal faites, des portes en contreplaqué et qui ferment mal, de la faïence de mauvaise qualité et mal jointées, un carrelage posé n'importe comment, une esthétique qui laisse à désirer, une maçonnerie hors normes ont été constatés un peu partout, ce qui a mis le wali en colère et lui a fait exiger une reprise de toutes les imperfections décelées. Et pour faire remarquer l'importance de tout cela, il a demandé aussi bien aux entrepreneurs qu'aux directeurs concernés, s'ils acceptaient de vivre dans des logements aussi mal finis, avant d'affirmer que: «je n'accepterais jamais que les citoyens soient destinataires de logements pareils, avec une menuiserie de dernière qualité, une finition qui laisse à désirer et ce laisser-faire qui ne nous honore pas». Dans un autre registre, le wali a très fermement ordonné au directeur de l'OPGI de régler immédiatement les situations des entrepreneurs qui doivent recevoir le montant des travaux réalisés sans aucun retard, tout en lui rappelant que pareille situation pourrait conduire à des interprétations diverses. Ainsi, malgré le nombre, malgré les milliers de milliards de centimes débloqués pour la construction du million de logements promis par Bouteflika, malgré les directives reçues, nous nous retrouvons encore devant des malfaçons criardes, le laisser-aller et la mauvaise qualité des finitions. Pourtant, lors des multiples sorties d'inspection du premier responsable de la wilaya, les remarques pleuvaient autant sur les directeurs concernés que sur les entrepreneurs. Dans certains cas, on nous expliqua que certains chantiers datent de plusieurs années, et que les prix contenus dans les estimatifs ne sont plus d'actualité, ce qui pousserait les entrepreneurs à utiliser des matériaux de mauvaise qualité pour sauvegarder leurs marges bénéficiaires. Mais ceci ne devrait pas être fait au détriment des citoyens et le wali n'a jamais cessé de le clamer. Ainsi, dans plusieurs cas, ordre a été donné de reprendre toutes les imperfections constatées. Quant aux logements déjà terminés et dont le nombre dépasserait les 1200, leur distribution ne saurait tarder dès que les dernières retouches aient été données par les autres intervenants, comme la Sonelgaz pour l'électricité et le gaz, les APC pour l'AEP et l'étude des demandes des citoyens par les commissions de daïras. |
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