L'on vient d'apprendre, selon le groupement
de la gendarmerie nationale de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, qu'en dépit du
retrait de 4.859 permis de conduire opérés l'an passé, le spectre du
«terrorisme routier» demeure menaçant. Mais cela n'empêche qu'une mobilisation
continue est signalée sur les différents axes routiers où 63 personnes ont
trouvé la mort dans les 51 accidents enregistrés en 2009, selon la même source.
La plupart, dit-on, des meurtriers accidents eurent lieu sur des routes à forte
circulation malgré tout le dispositif réglementaire et aussi préventif mis en
branle. Néanmoins parmi les axes les plus meurtriers figurent la RN 13 reliant
Oran à Sidi Bel-Abbès, via Oued Tlélat, et la RN 07, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès,
et celle de Mascara - Sidi Bel-Abbès en passent par la ville de Sfisef. L'on
fait part également des axes de la RN 95 reliant l'ex-Bedeau, aujourd'hui Ras
El-Ma, à Sidi Bel-Abbès au sud de la wilaya qui ne sont pas épargnés par ces
lots de deuils générés par le «terrorisme routier».
A
noter qu'une hausse, statistiquement parlant, a été relevée en 2009 par rapport
à 2008. Elle est, selon notre source, de 14%. Il n'y a pas que cet aspect
hausse, ou lieux d'accidents. Les inconséquences des accidents sur les
personnes où l'on relève 835 blessés polytraumatisés en 2009 conte 778 deux
années auparavant. Là encore une hausse de 7% est à faire ressortir. L'on
évoquera les causes, qui sont l'excès de vitesse, le non respect du code de la
route, la perte de contrôle du véhicule menant inévitablement aux dérapages,
les défaillances ou handicaps mécaniques mais également la conduite
malheureusement en état d'ivresse. Ceci est une autre amère réalité qui
n'empêche pas la continuité de la conjugaison d'efforts fructueux.