|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Des travaux de réhabilitation des parties communes seront lancés
incessamment par l'Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI), au
niveau d'une quarantaine d'immeubles, apprend-on de sources proches de
l'office.
Nos sources indiquent que ces travaux seront exécutés grâce aux fonds collectés dans le cadre de la taxe sur l'habitation de 70 DA, prélevée par le biais de la facture d'électricité et du gaz. Nos interlocuteurs précisent que dans une première phase l'opération ciblera 38 immeubles à Oran avant de généraliser l'opération à l'ensemble des immeubles, propriété de l'OPGI, dans les autres communes de la wilaya. Pour les immeubles ciblés à Oran, nos sources indiquent qu'une trentaine se situent au niveau du boulevard de l'ALN (Front de Mer) et les huit restant se trouvent près du Palais des Congrès. Pour le lancement des travaux dans les plus brefs délais, des fiches techniques ont été élaborées et un avis d'appel d'offres pour le choix des entreprises chargées des travaux sera lancé incessamment. D'autre part, l'OPGI d'Oran avait adressé, il y a quelques jours, plus de 1.000 mises en demeure à des commerçants «mauvais payeurs» pour récupérer des arriérés de location estimés à quelque 12 milliards de centimes. Un délai de 08 mois leur a été accordé pour s'acquitter de leurs dettes. Nos sources signalent, par ailleurs, que d'importantes dispositions ont été prises par l'OPGI pour la perception des arriérés de loyers des locataires, arriérés qui ont atteint 50 milliards de centimes. Pour la bonne marche des opérations, l'office a mis en place 14 bureaux chargés du suivi. Les mêmes interlocuteurs ont tenu à signaler que les dispositions prises l'année dernière ont donné des résultats importants. Concernant les locataires ayant procédé à des transformations ou des extensions illicites dans leurs habitations, les mêmes sources indiquent que 85 personnes ont été poursuivies en justice. L'OPGI avait déjà adressé plus de 12.000 mises en demeure au cours d'une période de plus d'une années aux locataires «mauvais payeurs». Les familles concernées par ces mises en demeure sont celles qui accumulent des arriérés de loyers durant plus de 06 mois et qui refusent de s'en acquitter. La décision de l'OPGI s'inscrit dans le cadre des mesures prises par l'office pour récupérer les arriérés de loyers. Avant la mise en application de ces nouvelles mesures, l'OPGI avait lancé une opération de recensement des locataires qui accumulent des retards de paiement. Cette opération a permis aux agents de l'OPGI de classer «les mauvais payeurs» par catégories, à savoir ceux qui accumulent un retard d'un à trois mois de créances impayées, ceux qui accumulent entre trois et six mois et enfin ceux dont les dettes dépassent les six mois. Des mesures ont été prises pour chacune de ces catégories. |
|