Des enseignants du lycée Chérif Tlemçani
ont décidé de monter au créneau. Ils sont une vingtaine à signer une lettre, le
16 janvier courant et adressée à toutes les instances concernées, dans laquelle
ils avisent qu'ils observeront le 27 janvier 2010, une action de protestation.
Ils affirment que depuis 2006, ils sont écartés des prérogatives d'un
élargissement d'une loi leur permettant d'accéder à la cession des logements
OPGI qu'ils occupent depuis plusieurs années. Ces logements desquels ils ont
bénéficiés, en février 1998, d'une décision de désistement de la direction de
tutelle.
Ces
contestataires rapportent qu'ils remplissent les mêmes conditions que d'autres
de leurs pairs qui ont été régularisés. L'un de ces enseignants en colère
déclare qu'il y a là une forme fragrante de discrimination, avant d'être relayé
par une collègue «Nous ne sommes pas la dinde d'une farce». La note de 2006
décrétée pour voir se régulariser des cas de cession des logements restés en
suspens, a été gelée par le gouvernement le 26 juillet 2009 puis réactivée le
22 octobre dernier. Ces contestataires veulent que leurs dossiers soient pris
en charge avant qu'une autre décision vienne tout remettre en question. Ces
logements sont occupés à Sidi-Sohbi (32 logements) et à Duplex (02). Une autre
cité se trouve au niveau du CEM Emir Abdelkader (23 logements), toujours l'OPGI
comme propriétaire.