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Après une longue
nuit de pluies ininterrompues (40 mm selon le dernier bulletin météo), Oran
s'est réveillée hier matin les pieds dans l'eau, particulièrement au niveau des
ronds-points des périphériques et des différents chantiers de travaux publics.
Une situation qui est vite rentrée dans l'ordre grâce à une mobilisation multisectorielle des autorités locales, et, il faut le dire, un fonctionnement plutôt efficace des avaloirs, trop souvent mis à l'index par le passé pour expliquer les stagnations d'eau constatées à chaque intempérie. A Haï El-Emir Abdelkader (ex-St Rémy), dans la banlieue sud de la ville, la situation a été en revanche plus critique. En effet, des tranchées hautes de plusieurs dizaines de centimètres, longeant la principale artère de la localité, ont été carrément submergées par les eaux. Résultat : plusieurs poids lourds et autres minibus y ont été pris au piège, à cause d'une absence de signalisation pour prévenir les automobilistes du danger. Mais mis à part St Rémy, le réseau routier de la wilaya a plutôt bien fonctionné cette fois-ci. Car, dès les premières heures, une cellule composée des services de l'APC, de la daïra et de la wilaya a été mise sur pied, sur instruction du wali, pour coordonner les actions d'intervention sur le terrain, notamment au niveau des principaux points noirs de la ville. Selon M. Mestour, directeur de la Division de la voirie et de la circulation de la ville d'Oran, plusieurs camions vidangeurs ont été mobilisés par les services de la commune, de la SEOR, de la Direction de l'hydraulique et de l'entreprise de wilaya «Oran Propreté» pour agir au niveau des stagnations d'eau constatées au niveau des ronds-points, notamment à Haï Essabah, où le réseau des eaux pluviales pose régulièrement problème à cause de conduites sous-dimensionnées. Autre indice qui démontre l'efficacité du dispositif mis en place hier par les différents services locaux, l'état dans lequel se trouvait hier l'artère située à proximité du cimetière américain dans le quartier d'El-Barki. Pour ceux qui connaissent l'artère en question, habituellement, les véhicules ont peu de chance de passer sans risquer de se faire submerger par les eaux dont le niveau peut atteindre des dizaines de centimètres de hauteur. Mais hier, certes il y a avait une légère stagnation d'eau, mais qui n'avait en rien gêné la circulation automobile. Les automobilistes pouvaient même entendre le ruissellement bruyant des eaux englouties par les avaloirs. En fin de journée, la pluie continuait toujours de tomber abondamment sur Oran et ses environs. La nuit s'annonçait tout aussi généreuse, ce qui a motivé les services compétents à rester mobilisés pour répondre instantanément aux alertes. Les chantiers du tramway et de la SEOR, en plus des différents travaux engagés dans le cadre des préparatifs du GNL 16, ont dû faire une pause hier, dans l'attente d'une amélioration rapide des conditions météo. |
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