L'Algérie et le Qatar ont décidé de mettre en place un fonds d'investissement doté dans un premier temps de 50 millions de dollars.

C'est ce que nous avons appris, hier, à l'occasion d'une rencontre entre les chefs d'entreprises des deux pays qui s'est déroulée à l'hôtel Sheraton d'Alger.           Ce fonds, dont «l'appellation» n'a pas encore été arrêtée, est financé à hauteur de 51% par l'Algérie et 49% par l'Etat du Qatar.

 Le président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie, Hocine Bendjabar, a indiqué, hier, que le fonds en question pourrait être alimenté jusqu'à 500 millions de dollars. Les Qataris quant à eux ont proposé de partager les parts entre les deux Etats à hauteur de 20% chacun et le reste, à savoir 60%, par les entreprises des deux pays.

 Le représentant des chefs d'entreprises qataries a recommandé de mettre en place une commission mixte pour soutenir et suivre toutes les propositions de partenariat entre les deux pays. De son côté, l'Agence nationale du développement et l'investissement (ANDI) a présenté, à travers une projection, les opportunités d'affaires qu'offre notre pays. Le secteur du tourisme, à titre d'exemple, compte réaliser pas moins de 174 projets d'ici l'année 2025. Mais il reste que les 150 milliards de dollars que compte investir l'Etat algérien lors du quinquennat représentent un argument et une garantie de taille pour les investisseurs étrangers.

 Le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le président du Conseil des ministres de l'Etat du Qatar, Cheikh Hamed Ben Jassem Ben Jaber Al Thani, devaient se réunir, hier, à la résidence Djenane El Mithak pour co-présider la commission mixte algéro- qatarie. Le président du Conseil des ministres, également ministre des Affaires étrangères du Qatar, est arrivé samedi dernier à Alger sur invitation du Premier ministre algérien. Eniron une vingtaine de chefs d'entreprises qataries représentant divers secteurs ont fait le déplacement avec le cheikh Hamed Ben Jassem Ben Jaber Al Thani et ce, pour engager des discussions et éventuellement conclure des partenariats avec des opérateurs algériens.